George Springer : les Blue Jays ont trouvé la recette pour le garder en santé

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 4 juillet 2022 à 12h17

L’an dernier, George Springer a joué 78 matchs, dont la moitié comme frappeur de choix. Il a raté la grande majorité des premiers mois de la saison et il était souvent de retour trop tôt comme DH pour devancer son arrivée dans l’alignement.

En vue de 2022, le but du club était de limiter les bobos pour le voltigeur, qui a un gros historique de blessures. Et même s’il s’est brièvement blessé cette saison, les Blue Jays ont trouvé la solution pour le garder en santé : lui donner plusieurs journées où il n’est pas le joueur de champ centre, mais où il est quand même dans l’alignement partant.

Springer, qui a joué 71 des 80 matchs de Toronto jusqu’à présent, a commencé environ 60 % des matchs du club seulement au champ centre. On parle de 47 départs à la position #8.

Il n’a joué, au final, que 24 matchs complets au champ centre. C’est cependant un brin trompeur puisque souvent, en neuvième, Charlie Montoyo amène Bradley Zimmer au centre pour solidifier sa défensive, ce qui pousse George dans la droite. Springer a joué 19 fois dans la droite cette saison, bon pour 49 manches.

Donc on parle de neuf journées de repos complet pour lui (que ce soit en raison d’une blessure ou d’un congé planifié), ce qui fait en sorte qu’il est en voie de jouer plus de 140 matchs. Des 71 matchs, il a 49 départs dans le champ (deux dans la droite, 47 au centre) et 18 matchs comme frappeur de choix. Les quatre autres matchs? Des présences comme frappeur suppléant.

À part Alejandro Kirk, Springer est le joueur qui est le plus utilisé comme frappeur de choix à Toronto. Et c’est là que les Jays ont compris des choses.

Au lieu de le ramener trop tôt d’une blessure en le condamnant comme DH, on utilise le poste de frappeur désigné avec parcimonie dans son cas et dans celui de Vladimir Guerrero Jr. Dans les deux cas, on préfère prévenir plutôt que guérir et ça leur permet de rester en santé.

Le résultat? Springer est sur un rythme de 80 points produits et 30 longues balles cette saison. Quand il joue défensivement, il est aussi bien reposé pour effectuer de beaux jeux.

Quand on regarde ses chiffres offensifs quand il est le DH, on remarque une baisse en 18 matchs, mais il a quand même cinq longues balles et ça lui permet d’avoir du repos.

Et tout le monde sait qu’un club qui a un Springer en santé et reposé est bien plus dangereux en vue du mois d’octobre, où il a l’habitude de tout casser.

Tags:

Blue Jays de Toronto, George Springer

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