George Springer devra en donner plus en 2024

Actualité, Blue Jays

Pascal Harvey

Publié le 25 février 2024 à 12h30

Depuis quelques saisons, les Blue Jays se fient trop sur les performances de Vladimir Guerrero Jr. et de Bo Bichette, à qui ont a confié de trop grandes responsabilités considérant leurs années d’expérience dans les Majeures.

Les deux sont bons, excellents même, mais d’autres éléments du club devront répondre présents en 2024 et ça commence par le vétéran George Springer.

L’athlète de 34 ans entamera la deuxième portion de son contrat de six ans avec l’équipe, le pacte le plus lucratif dans l’histoire de la concession. Rappelons qu’il avait paraphé une entente de 150 millions de dollars, en 2021, assortie d’un boni de signature de 10 M$. Son salaire moyen durant la durée totale du contrat est de 25 M$.

La perte de Matt Chapman et de Whit Merrifield enlève des options au gérant John Schneider et des joueurs tels que Springer, Daulton Varsho et Alejandro Kirk devront en donner plus offensivement parlant.

En 2023, Springer a agréablement surpris ses patrons en évoluant dans le cadre de 154 matchs, mais c’est sa moyenne au bâton qui a déçu l’organisation. Springer a frappé pour .258 la saison dernière, sa pire performance depuis son année recrue à Houston.

Au premier match de la nouvelle saison, Springer occupera à nouveau le premier rang de l’ordre des frappeurs, car il a encore toute la confiance de son gérant. Cependant, le natif du Connecticut devra prendre une bonne partie de la pression sur ses épaules. Et ça, il le sait très bien.

Ses coéquipiers et lui n’ont pas aimé la sensation de se faire sortir en deux petites parties par les Twins du Minnesota dès le début des dernières séries éliminatoires et ils se sentent coupables d’avoir laissé tomber les lanceurs de l’équipe, eux qui ont traîné les Jays tout au long de la saison.

Car il faut bien se le dire, sans la tenue des lanceurs partants de l’équipe, les Blue Jays n’auraient fort possiblement pas été des séries en 2023. Justement, un joueur tel que Springer leur doit une fière chandelle et devra relever son jeu d’un cran afin d’équilibrer la contribution collective.

Le sachant fragile, la direction du club avait pris la décision d’embaucher Kevin Kiermaier l’an passé afin de déplacer Springer dans la droite et ainsi diminuer ses chances de blessure et je crois que le résultat est concluant à ce chapitre. Les Jays ont même décidé de rapatrier Kiermaier en 2024 pour assurer à nouveau les arrières du premier frappeur.

Sachant cela, Springer pourra se concentrer sur ses prestations offensives et se rendre sur les coussins plus régulièrement. Rare puissant premier frappeur dans les Majeures en ce moment, il peut définitivement en faire plus et ainsi donner la chance aux jeunes Guerrero Jr. et Bichette d’exprimer pleinement leur talent sans la pression qui vient avec.

En résumé, George Springer doit se comporter et performer comme le joueur le mieux payé de la formation. Il est apprécié de tous et il doit capitaliser sur cette réalité afin de bien ancrer son leadership et permettre à son gérant de bien jouer ses cartes en tout temps.

Les Jays devront une fois de plus compétitionner avec les Orioles, Yankees et Rays afin de se tailler une place en séries et cette fois, ils débuteront la saison dans la position de négligés.

Tags:

Blue Jays de Toronto, George Springer, John Schneider, MLB

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