Cette saison, comme par le passé, les Mets ont commencé en force. Ceci dit, la différence avec les autres années, c’est que le club a gardé le cap.
Non, l’avance sur les Braves n’est pas aussi grande qu’en juillet, mais en ce moment, le club de New York est assuré de faire les séries, ce qui est une grande victoire là-bas.
Évidemment, tout part du monticule. Le fait d’avoir Max Scherzer avec le club, de compter sur un Jacob deGrom en santé en fin de saison et de constater l’efficacité d’Edwin Diaz sont trois grandes différences qui parlent fort et qui instaurent une culture gagnante.
Mais n’oublions pas deux vedettes offensives : Pete Alonso et Francisco Lindor.
Le cas de Francisco Lindor est probant. Après avoir pris un an pour s’habituer à la pression du marché de New York, l’arrêt-court a réussi à s’habituer à sa nouvelle réalité en 2022.
On a peu parlé de lui cette année, ce qui est, dans un sens, un bon signe.
Sa moyenne de .275, ses 103 points produits, son OPS de .902 et ses 25 circuits ne sont pas parfaits, mais ils sont excellents. Cela explique la présence du club en séries puisqu’il a limité ses périodes creuses cette saison à New York.
Mais Lindor lui-même a une autre explication : Pete Alonso.
Alonso connait une très bonne saison, lui qui vient d’établir une nouvelle marque pour les points produits (128) pour un joueur des Mets en une saison.
Selon Lindor, Alonso aura un jour une saison à la Aaron Judge, ce qui n’est pas un mince compliment. Après tout, on sait que le Polar Bear des Mets a le potentiel de le faire.
Si les deux gars continuent de bien faire et de tirer le reste de la (bonne) équipe vers le haut, qui sait ce que les Mets pourraient faire en séries?
Mais pour l’instant, la priorité, c’est de gagner la division.
