Dustin Pedroia ne verrait pas Manny Ramirez au Temple de la renommée

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William Thériault

Publié le 26 janvier 2022 à 18h10

Dustin Pedroia s’est réjouit de la sélection de David Ortiz, seul athlète qui sera intronisé au Temple de la renommée en 2022, mardi. Ça ne signifie pas qu’il pense la même chose d’un autre de ses anciens coéquipiers, Manny Ramirez.

Ramirez, titulaire d’une illustre carrière à Cleveland et Boston entre 1993 et 2011, a obtenu 28.9 % sur les 75 % de votes nécessaires à sa sixième année d’éligibilité. Même s’il a été All-Star 12 fois et qu’il a reçu neuf Bâtons d’argent, son nom demeure associé aux suspensions qu’il a obtenues pour usage de drogues de performance.

On parle de 50 matchs en mai 2009, puis 100 autres matchs en avril 2011 lorsqu’il a été pris sur le fait pour la deuxième fois.

Pedroia, qui a évolué avec les Red Sox de Boston entre 2006 et 2019, estime que Ramirez était exceptionnel, parmi les frappeurs droitiers. « Mais évidemment, il y a des règles », rappelle-t-il.

Lui même victime d’une blessure qui a sonné prématurément la fin de sa carrière professionnelle en 2017, le MVP de la campagne 2008 souligne qu’il n’aurait jamais osé user de substances illicites pour améliorer son rendement sur le terrain.


« À la place d’essayer de prendre quelque chose qui pouvait peut-être m’aider à avoir une plus longue carrière, j’ai choisi de ne pas le faire. J’ai de l’estime pour ce jeu et j’essaie de jouer de la bonne manière pour donner l’exemple à mes enfants. Tout le monde est différent. »

Avec un tel pourcentage du vote et seulement quatre années d’éligibilité restantes, Manny Ramirez ne risque pas de faire son entrée à Cooperstown.

Barry Bonds et Roger Clemens, deux exemples parfaits de talent générationnels qui ont terni leur réputation avec des drogues de performance, n’ont pas été acceptés au Temple. C’était leur dernière chance cette année.

Avec ce refus, on comprend clairement que le monde du baseball ne pardonne pas un tel affront au sport. C’est pourquoi les chances de Manny Ramirez sont pratiquement inexistantes, à moins que les mentalités changent soudainement d’ici quatre ans.

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