À quelques semaines du camp printanier, le récipiendaire en titre du trophée Cy Young de la Ligue nationale, Blake Snell, est toujours à la recherche d’une nouvelle équipe en vue de la saison 2024. Malgré une excellente campagne 2023, ça ne se bouscule pas au portillon en ce moment.
Assez paradoxal.
Cela pourrait même pousser le principal intéressé à signer un pacte avec une formation qui n’aspire pas à grand-chose.
C’est en effet ce que Bob Nightengale du USA Today croit.
Les Angels ont été agressifs tôt en disant à quel point ils le voulaient, et ils attendent maintenant que son prix descende sous la barre des 200 millions de dollars pour conclure l’entente, tout en espérant que les Giants de San Francisco ne se précipitent pas.
Même son de cloche chez son collègue Jesse Yomtov.
On n’a pas l’impression que ce serait un fit parfait pour Snell, mais la masse salariale des Angels est projetée à environ 150 millions de dollars pour 2024, ce qui donne à l’organisation perpétuellement sans direction beaucoup de place pour signer le meilleur lanceur du marché.
Il est triste de penser que l’agent Scott Boras pourrait forcer son client à signer avec une franchise qui se dirige directement dans le mur pour satisfaire sa soif insatiable de remplir son portefeuille.
Présentement, Snell cherche à obtenir un contrat d’environ neuf ans d’une valeur de 270 millions de dollars, soit une somme annuelle moyenne de 30 millions de dollars.
Le gaucher devra peut-être revoir ses attentes déraisonnables (considérant son âge et son incapacité à aller loin dans les matchs) à la baisse s’il veut s’aligner avec une formation respectable.
Toutefois, si cela ne fait pas partie de ses priorités, qu’il continue à s’entêter…
