L’an dernier, la transaction qui avait envoyé Abraham Toro à Seattle semblait être une belle opportunité pour le Québécois. Il ne semblait pas y avoir de place pour lui à Houston en raison de la grande profondeur du club, mais chez les Mariners, il y avait plus de postes à combler.
Et visiblement, changer de décor lui a fait du bien. Toro a connu de bons moments à la fin de 2021 et il y a matière à être optimiste pour lui en 2022.
Or, malgré le départ à la retraite de Kyle Seager, les acquisitions d’Adam Frazier et d’Eugenio Suarez viennent encore lui bloquer le chemin. C’est pourquoi Seattle a l’intention de l’utiliser partout sur le terrain dans le but de lui donner beaucoup de temps de jeu.
Et pour y arriver, ça pourrait passer par du temps dans le champ extérieur, comme on a pu le voir hier alors qu’il a joué au champ extérieur pour la première fois avec les Mariners.
Quand je regarde ceci, ça me laisse croire que Toro est dans une bonne situation à Seattle. Après tout, si les Mariners sont aussi déterminés à lui donner du temps de jeu, c’est probablement parce qu’ils ont confiance qu’il peut devenir un joueur important pour leur équipe.
Pour Toro, c’est aussi une belle opportunité de se rendre indispensable. S’il est capable de dépanner un peu partout sur le terrain, il devient un joueur d’utilité très intéressant à avoir et il se donne toutes les chances d’obtenir beaucoup de présences au bâton.
Et comme les Mariners veulent lui donner au moins 400 présences au bâton en 2022, c’est une belle façon de les aider dans leur objectif.
On sait que Toro est loin d’être un vilain joueur défensivement, mais on l’a seulement vu dans l’avant-champ jusqu’à maintenant. Or, s’il est capable de remplacer au champ extérieur, il ne se limitera pas seulement à dépanner Frazier, Suarez et J.P. Crawford : il pourra aussi aider les voltigeurs.
Bref, c’est très prometteur de voir ça, d’autant plus qu’il connaît un très bon début de camp d’entraînement (un slash line de .530/.600/.692 à ses six premiers matchs). Est-ce que 2022 sera l’année où Toro pourra s’établir comme un régulier dans les Majeures? On l’espère.
