Je ne sais pas jusqu’à quel point vous regardez souvent le classement de la MLB, mais disons que cette année, à l’approche de la mi-saison, les vendeurs confirmés ne sont pas nombreux.
Oui, les Marlins, Rockies, A’s, Angels et White Sox ont abandonné et oui, il reste encore plus de la moitié de la campagne. Mais au final, il y a encore 25 clubs qui espèrent, en ce moment.
Le 25e est les Blue Jays, un club qui devrait vendre. Mais bon.
Quand on regarde dans la Nationale, il y a 13 clubs qui sont à un maximum de trois matchs des séries. Seuls les Marlins et les Rockies n’ont vraiment aucune chance, en ce moment.
Les Giants de San Francisco sont à trois matchs des séries. Évidemment, pour parvenir à jouer des matchs en octobre, ils devront dépasser de gros clubs, bien sûr.
Mais l’an passé, à pareille date, les Brewers et les Phillies étaient à quatre matchs des séries… et ils se sont qualifiés.
Ce qui est fou, en parlant de l’an passé, c’est qu’en date du 24 juin, Milwaukee et Philly étaient les deux meilleurs clubs à ne pas être classés en séries et ils étaient à quatre matchs. Ils n’avaient donc pas 93744 clubs à dépasser au classement pour se qualifier.
Cette année, sept équipes ne sont pas en séries et sont à moins de quatre matchs d’une place au soleil. C’est sept de plus que l’an passé. Parité, vous avez dit?
Dans l’Américaine, ce n’est pas la même chanson. Et ce, même si personne ne veut abandonner dès maintenant, ce qui se comprend.
Les Royals sont à un demi-match des Red Sox et des séries, mais Houston et Tampa Bay, deux gros clubs sur papier, sont à quatre matchs des séries. C’est un plus gros écart que les Giants, quand on y pense.
Il y a moins de déceptions dans la Nationale que dans l’Américaine, ce qui peut expliquer la situation. Dans l’Américaine, les Astros, les Rays, les Rangers et les Blue Jays sont tous de bonnes déceptions.
Il y en a aussi dans la Nationale, mais on parle surtout des surprises que représentent les Brewers, les Padres, les Nationals ou même les Pirates, par exemple. À mes yeux, la différence est là.
- Orelvis Martinez : c’est de sa faute.
- Mise à jour du vote pour le Match des étoiles.
