Les Blue Jays de Toronto réussissent tant bien que mal à se maintenir dans la course aux séries éliminatoires.
Si cela est possible, ce n’est certainement pas en raison des performances de l’offensive. C’est plutôt la rotation partante qui tient le fort, et ce, malgré la déchéance de l’artilleur Alek Manoah.
Qui l’eût cru.
Deux noms à retenir pour justifier la tenue de la rotation depuis le départ de Manoah vers le complexe d’entrainement du club à Dunedin en Floride : Trevor Richards et Bowden Francis, qui remplacent un partant à deux en ce moment.
Une fois de plus hier soir (mercredi), Richards n’a pas failli à la tâche dans une victoire de 6-1 contre les Giants de San Francisco.
Et le gérant de l’équipe torontoise, John Schneider, apprécie ce que son lanceur apporte à sa formation.
Trev a été vraiment, vraiment bon. Vous ne pouvez même pas en dire assez sur ce qu’il a fait pour nous, dans ce rôle ce soir ou en sortant de l’enclos.
Même son de cloche pour Francis, qui a relevé Richards après trois manches de travail.
Ce que ces derniers donnent aux Jays est extrêmement précieux, un peu comme Ross Stripling l’a fait l’an dernier.
Cela ne veut cependant pas dire que cette situation perdurera éternellement et que le directeur général Ross Atkins doit se croiser les bras. Malgré l’éventuel retour au jeu de Hyun-Jin Ryu et les performances des deux protagonistes ci-haut, Toronto a besoin de renfort sur la butte.
Et Atkins le sait trop bien.
En regardant notre équipe en ce moment, la décision évidente serait d’ajouter un lanceur partant. En plus de cela, nous réfléchirons à la façon dont nous pouvons nous améliorer dans absolument n’importe quel domaine.
Restera à voir si cela se concrétisera, mais en attendant, Richards et Francis achètent du temps.
