Padres et Mets : l’argent n’achète pas les victoires

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 18 mai 2023 à 14h30

Les Padres, un peu comme les Mets, ne l’ont pas facile cette année. C’est quasiment comme s’il n’était pas facile de créer une chimie d’équipe avec tant de nouveaux gars.

Mais sérieusement, avec une fiche de 20-24 et une fiche de 2-8 depuis 10 joutes, les Padres sont en déroute. Le club a d’ailleurs tenu une rencontre d’équipe après le duel d’hier.

Et ce ne sera pas mieux si Manny Machado, qui a mal à la main, prend le chemin de la liste des blessés.

Certaines personnes ont souligné le fait que les Mets semblent avoir trop de plaisir sur le banc. Parfois, dans la défaite, les vedettes rient. Est-ce qu’il y a une culture assez forte là-bas?

Quand on regarde ce que font les Dodgers (8-2 depuis 10 duels, huit matchs d’avance au classement sur les Padres), on se rend compte qu’ils savaient peut-être ce qu’ils faisaient, cet hiver.

Et on se rend compte que les Padres ont encore des croûtes à manger. En ce moment, les hommes de Bob Melvin sont à deux matchs et demi des séries.

Mais ils ne sont pas les seuls à avoir une masse salariale astronomique et à ne pas livrer la marchandise : les Mets aussi.

La victoire d’hier contre les Rays aide un peu, mais sinon, avec les mauvaises performances des hauts salariés et le manque d’attaque du club, les critiques sont… vives.

Avec la plus grosse masse salariale du baseball, il est fou de penser que le club ne joue pas pour .500. Il est fou de penser que les meilleurs lanceurs ne font pas leur travail.

Mais voilà où nous en sommes.

Il reste du temps pour se relever, évidemment, mais en ce moment, il est clair que des mesures doivent être prises pour apporter un peu de culture au sein des équipes.

Les directions devront travailler fort pour y arriver.

Tags:

Dodgers de Los Angeles, Manny Machado, Mets de New York, Padres de San Diego

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