À 39, Nelson Cruz, performe comme un jeunôt.
Vous ne me croyez pas? Voici sa ligne de frappe : .311/.390/.639. Cruz se retrouve au 4e rang de la ligue pour le pourcentage de puissance.
Pas encore convaincu? Son OPS est de 1.030 et le place au 5e rang de la MLB juste derrière Christian Yelich, Mike Trout, Cody Bellinger et Anthony Rendon. Quatre noms qui seront en liste pour le MVP. Ce n’est pas rien
Chez les Twins, il est comme un poisson dans l’eau. Il est le grand frère de tout le monde et certes le catalyseur de cette équipe.
Lors de la saison morte, plusieurs formations s’intéressaient à ses services, dont Houston. Une équipe qu’on pouvait considérer comme plus près d’une Série mondiale que les Twins. Cela dit, Cruz a toujours gardé les Twins en tête. Il aimait frapper au Target Field et était pas mal impressionné par les joueurs qui étaient au Minnesota.
En fait, plusieurs ne donnaient pas chers de la peau des Twins pour 2019 après une année 2018 médiocre, mais Nelson Cruz y croyait, tout comme l’organisation. Preuve est d’admettre qu’il a eu raison.
Mais tout ça aurait pu s’arrêté là. À la mi-août, il a eu bien peur que sa saison, voire peut-être même sa carrière soit terminée à la suite d’une blessure au poignet – une déchirure d’un tendon. Sceptique quant à la gravité de cette blessure, même si on lui a recommandé une opération, Cruz est sorti un bon matin frapper des balles derrière chez lui. Incapable de trouver des balles, ce sont plutôt des oranges que son cousin lui a envoyé. De toute façon, tout ce qu’il voulait tester, c’est la rigidité de son poignet. Miracle, il ne ressentait aucune douleur lors de ces élans.
Il est donc revenu pas très longtemps après chez les Twins.
Plus de peur que de mal ou a-t-il simplement repousser le moment fatidique? Impossible à dire, mais pour l’instant, le vieux de 39 ans performe et a présentement 34 circuits au compteur en 2019 au sein de l’équipe la plus puissante du circuit.
Source : The athletic
