Négociations de contrat : Bryan Reynolds veut une option de sortie, mais les Pirates refusent

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 1 avril 2023 à 12h00

On savait que les Pirates de Pittsburgh et Bryan Reynolds avaient repris, au cours du camp, les négociations contractuelles en vue d’une entente à long terme.

On a aussi compris, en l’absence d’une annonce formelle, que les deux parties n’avaient pas réussi à s’entendre avant la date limite imposée par le voltigeur : le jour d’ouverture.

Par contre, on sent que les Pirates et le joueur sont plus proches que cet hiver, soit au moment où Reynolds a demandé une transaction.

Ce qu’il faut savoir, c’est que le voltigeur n’a pas demandé à partir parce qu’il ne veut pas rester, mais bien parce qu’il sentait qu’il se faisait niaiser par les Pirates dans les négociations.

Il n’a pas aimé voir Ke’Bryan Hayes avoir une belle offre, mais ne pas avoir droit au même traitement.

Mais durant le camp, il y a eu des rapprochements entre Reynolds et les hautes instances des Pirates. À quel point? Au point où la date limite de Reynolds a été repoussée parce qu’une entente est possible.

Mais pourquoi n’a-t-il pas encore signé?

À la dernière minute, alors que les termes financiers avaient été pris en charge, Reynolds a demandé une option de sortie dans son contrat. Et ça, les Pirates ne veulent pas faire ça.

Reynolds a coupé sur l’argent (il voulait 134 M$, mais il devrait gagner autour de 106.5 M$, finalement) et il a accepté que l’argent lui soit versé principalement vers la fin de l’entente, question de donner de la flexibilité aux Pirates.

Mais il a demandé à ce qu’une option de sortie soit incluse après la quatrième année.

Le problème? Les trois premières années de l’entente de huit ans (il a un contrat en 2023 pour lequel sept saisons seraient ajoutées) sont des années de contrôle pour les Pirates de toute manière.

Le club ne veut donc pas signer un si long contrat pour le voir quitter potentiellement un an après la date prévue de l’autonomie à la base.

Est-ce que les Pirates accepteraient une option de sortie après la cinquième année? La sixième? Je ne sais pas, mais on peut penser que non, à la base.

Je ne vais pas lancer la première pierre à Reynolds pour demander une option de sortie. Après tout, les Pirates ne sont pas bons depuis des années et je ne vais pas le blâmer de se garder une porte de sortie… surtout que c’est la mode pour les vedettes.

Notons aussi que le contrat, à la demande des Pirates, est plus lucratif vers la fin. Reynolds prendrait donc la chance de laisser beaucoup d’argent sur la table en se sortant de son contrat dans quatre ans.

Je crois que le voltigeur a fait des concessions et que c’est maintenant aux Pirates de mettre de l’argent sur la table pour garder l’un des meilleurs de sa profession.

Et ce, même si ce n’est pas exactement dans les habitudes de la maison.

Imaginez à quel point les partisans seraient contents le 7 avril prochain, lors du premier match à domicile de la saison des Pirates, si une prolongation de contrat devait être en place. Avec le retour d’Andrew McCutchen en ville, ça donnerait espoir aux fans, non?

Tags:

Bryan Reynolds, Pirates de Pittsburgh

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