Les « Jeff Drouin » de ce monde l’attendaient : les Nationals de Washington sont champions du baseball majeur! Juan Soto et ses amis sont revenus de l’arrière dans le dernier tiers du match et ont remporté par la marque de 6 à 2 le septième et dernier match de la série face aux Astros de Houston et le premier titre de champion de l’histoire de la franchise.
On ne pouvait aller plus loin. La victoire controversée des Nationals hier soir nous aura menés jusqu’au plus loin de l’excitante saison 2019. Ce match ultime aura mis en scène des lanceurs partants incroyables, un enclos fiable et des Nationals combatifs jusqu’à la toute fin.
Greinke incroyable, jusqu’à Rendon
Zack Greinke a commencé la rencontre de merveilleuse façon. Il a prouvé qu’il était non seulement un lanceur d’exception, mais aussi un joueur défensif prêt à contribuer de façon significative. En 6.1 manches de travail, il a limité les Nationals qu’à deux coureurs sur les sentiers, un seul coup sûr et aucun point.
En plus de ça, il a fait le relais lors de plusieurs jeux importants en défensive, dont un sur un double-jeu.
Son bonheur dura jusqu’à 7e manche, lorsqu’Anthony Rendon vint briser son impressionnante soirée de travail avec une puissante flèche directement dans les gradins du champ gauche.
Son erreur fut suivie d’un but sur balle, et de son retrait du match.
Les antidouleurs tiennent le coup pour Scherzer
La soirée des Nats allaient dépendre des antidouleurs de Max Scherzer. Dès le début, sa motion semblait moins agile qu’à l’habitude. Les frappeurs de Houston réussissaient à le frapper solidement, en plus de mériter des buts sur balle.
Yuli Gurriel fut le premier à en profiter. En deuxième manche, il envoya l’offrande de Scherzer dans les tribunes du champ gauche pour ouvrir la marque de ce match ultime.
Heureusement pour les Nationals, malgré quelques sueurs froides et un point de plus, leur artilleur numéro un les a gardés dans le match jusqu’en milieu de rencontre.
La relève des Nats ferme les livres
La relève des Nats poursuivra sur la même voie. Patrick Corbin lança trois manches et, avec un peu beaucoup d’aide de l’arbitre au marbre et des talents de placement de son receveur Yan Gomes, contiendra la puissante attaque des Astros.
Et finalement, Daniel Hudson fermera les livres et confirmera le premier titre de la nouvelle franchise des Nationals.
La remontée vers le trophée
C’est en septième manche que le vent a commencé à tourner à l’avantage des Nats. En relève à Zack Greinke, Will Harris a immédiatement accordé un coup de circuit de deux points à la limite du champ droit à Howie Kendrick.
Roberto Osuna n’a pu limiter les champions de la Nationale, qui ont ajouté un point en huitième sur un simple de Soto. En 9e manche, les frappeurs des Nats sont restés dans leur zone de confort. Contre Joe Smith, ils ont rempli les buts. Contre Jose Urquidy, ils ajouteront deux points grâce à simple d’Adam Eaton.
À plusieurs reprises dans le match, les partisans des Astros auront vu Gerrit Cole se réchauffer dans l’enclos des releveurs, mais A.J. Hinch ne fera jamais appel à lui.
La saison en dents de scie des Nationals de Washington se termine finalement sur une pointe. Ils ont travaillé extrêmement fort et méritent pleinement leur victoire.
Morale de cette histoire, pour gagner la Série mondiale, on n’a pas nécessairement besoin d’une vedette qui accapare toute l’attention.