Cette saison, Justin Verlander démontre qu’il s’est plus que bien remis de son opération Tommy John. Le lanceur des Astros sera de la course pour un Cy Young.
En fait, il a même de meilleures statistiques qu’à son année MVP, en 2011.
Ce qui est intéressant, c’est que cet hiver, il aura la possibilité d’être agent libre. Parce qu’il a lancé plus de 130 manches cette année, il a une option de sortie dans son contrat.
Il peut donc soit terminer son contrat (25 M$ en 2023 à Houston) ou devenir agent libre et signer pour plus d’argent avec n’importe quelle équipe, dont les Astros.
Que fera-t-il?
La question se pose en ce moment. Mais ce qu’on sait, c’est que s’il sort de son contrat, il sera un homme convoité par un peu tout le monde.
Après tout, il faut rappeler que de gros clubs (Blue Jays, Yankees, Astros, etc.) le voulaient pour 2022, et ce, même s’il revenait d’un Tommy John. Il a réussi à avoir, à 39 ans, un contrat de 50 M$ sur deux ans.
L’an prochain, avec une telle saison 2022 dans le bras, les clubs vont faire la file s’il est disponible. Et clairement, il pourra toucher le gros lot.
Et c’est là que les comparaisons avec Max Scherzer vont entrer en ligne de compte.
Si MadMax, qui avait 37 ans quand il a signé son dernier contrat, s’est mérité 130 M$ sur trois ans, combien vaudra Verlander?
Par année, on peut argumenter qu’il mérite un montant annuel qui s’approche de Scherzer. S’il signe à court terme, s’approcher du 40 M$ est-il impossible? Je ne sais pas.
Pourquoi? Parce que les chances de voir Verlander resigner à Houston sont bonnes et je ne sais pas s’il voudra imposer un tel montant à son club. Rappelons que Verlander avait choisi de rester à Houston notamment parce qu’il est un gars loyal.
Il ne touchera pas un contrat de trois ans non plus parce qu’il est plus vieux, mais il pourrait y avoir des options de sortie ou des années qui seraient conditionnelles à ce qu’il reste en santé.
Je ne serais pas étonné, en tout cas, de le voir obtenir près de 80 M$ sur deux ans avec une deuxième année au conditionnel. Ou du moins, il pourrait, grâce à Scherzer, le demander.
