Si on oublie sa seule sortie en 2020 qui a mené à son opération de type Tommy John, la dernière fois que Justin Verlander a lancé avant de revenir au jeu cette année, c’est en 2019. Et à ce moment-là, il a gagné le Cy Young.
On se souviendra d’ailleurs que Gerrit Cole et lui formaient un duo de feu que les Mets espèrent reproduire quand Jacob deGrom pourra lancer aux côtés de Max Scherzer.
Mais revenons à Verlander. Le lanceur des Astros est de retour en santé et son retour paraît sur les siens en 2022, lui qui multiplie les grosses performances.
Cette semaine encore, il est passé proche d’aller chercher un match sans point ni coup sûr, démontrant qu’il est de retour en forme malgré ses 39 printemps bien comptés et sa blessure des dernières années.
Contre des attaques pas vilaines, le lanceur affiche une moyenne de 1.55 en 40.2 manches de travail. Sur six départs, on parle de départs qui dépassent souvent les six manches de travail.
Son WHIP de 0.63 veut dire qu’il laisse seulement 0.63 frappeur par manche sur les sentiers quand on tient compte des coups sûrs et des buts sur balles. C’est assez bon, on va se le dire.
Et ce qui est intéressant, c’est qu’il lui reste une seule étape pour vraiment redevenir le lanceur qu’il était : lancer avec seulement quatre jours de repos, comme avant.
Depuis le début de la saison, il lançait avec plus de repos pour donner la chance à son bras de revenir. Mais là, il sera bientôt prêt à revenir à un rythme plus soutenu.
C’est une bonne nouvelle pour les Astros, eux qui doivent faire la lutte aux Angels et aux Mariners dans la division cette saison.
Avec un Verlander en santé, ce sera plus facile.
- Chris Paddack blessé à long terme.
- Trevor Bauer ne devrait pas, peu importe le contexte, revenir à L.A.
