Avec le camp qui est commencé, c’est le retour du positif. Après tout, le début de saison est porteur d’espoir, par la force des choses.
Les équipes n’ont pas de retard sur le sommet de leur division. Les joueurs sont pas mal tous dans la meilleure forme de leur vie. Le stress d’une longue saison n’est pas encore embarqué.
Mais il y a quand même, pour 29 équipes, du négatif : durant la saison morte, elles ont composé avec le fait que la Série mondiale leur a échappé.
Jose Berrios, des Blue Jays, est notamment un joueur qui n’a eu un début de saison morte facile. Après tout, son club a été éliminé dans les circonstances qu’on connaît.
Pour ceux qui ne s’en rappellent pas, en quatrième manche, John Schneider l’a retiré du match même s’il était en feu. Pourquoi? Pour suivre le plan d’amener Yusei Kikuchi, un gaucher, tôt dans le match.
Le plan, qui était prévu et dont Berrios était au courant, s’est retourné contre les Torontois, qui ont perdu et qui ont été éliminés par les Twins d’Édouard Julien.
Berrios avait beau savoir que le plan était d’amener un gaucher rapidement, mais il était tellement en contrôle qu’il a quand même été surpris. Je ne le blâme pas.
Cette semaine, il a dit que cela lui a pris quelques journées pour s’en remettre. Cela n’a pas été facile pour lui, en fait.
Il dit cependant, en bon joueur d’équipe, être passé à autre chose. Il a accepté ce qui s’est passé et il veut simplement construire sur sa belle saison 2023.
Parce que oui, après une saison 2022 difficile, Berrios a été excellent en 2023. Et les Jays vont avoir besoin de ça en 2024.
Berrios, qui ne veut jamais faire de vagues publiquement, dit avoir confiance en son gérant et en ses capacités de communiquer avec ses joueurs.
Disons qu’après les séries 2023, il est clair que Schneider sera sous la loupe pour sa façon de gérer ses lanceurs en 2024.
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