Gabriel Moreno revient sur la transaction qui l’a envoyé en Arizona

Actualité, Blue Jays

Sébastien Berrouard

Publié le 31 octobre 2023 à 12h15

Quoiqu’en pense le directeur général des Blue Jays de Toronto, Ross Atkins, il n’est pas trop tôt pour évaluer la transaction qui a envoyé Lourdes Gurriel Jr. et Gabriel Moreno chez les Diamondbacks de l’Arizona en retour de Daulton Varsho.

On peut d’ores et déjà affirmer qu’il s’agit de l’un des pires échanges de l’histoire de la formation canadienne et même de la MLB en entier.

Et la pièce maîtresse de la transaction, Gabriel Moreno, n’a pas vu venir l’impensable. En fait, lorsque le téléphone de l’ancien espoir des Blue Jays a sonné le 23 décembre dernier et qu’Atkins était à l’autre bout du fil, le receveur s’attendait à une conversation beaucoup plus insignifiante.

J’étais chez moi au Venezuela. Je pensais que j’allais recevoir un appel pour me souhaiter de joyeuses fêtes. Mais c’était une nouvelle de baseball. Il m’a fallu environ une semaine pour réaliser que j’avais été échangé.

On peut comprendre le jeune de 23 ans, puisqu’on aurait été surpris à moins. Le principal intéressé demeure toutefois reconnaissant envers l’équipe qui l’a repêché.

Toronto est l’équipe qui m’a signé. J’ai toujours une relation très étroite avec les joueurs, avec les entraîneurs. Mon développement là-bas a été la clé et je suis très reconnaissant envers tous les entraîneurs et les coéquipiers dont je suis proche et qui m’ont aidé tout au long de mon parcours.

Pendant que les partisans des Jays pleurent et que l’organisation agit comme si rien ne s’était passé, les DBacks et leur gérant Torey Lovullo salivent à l’idée d’avoir Moreno dans leurs rangs pour plusieurs années encore, entre autres en raison de la maturité qu’il affiche malgré son jeune âge.

Sa capacité à rester au même niveau malgré toutes les circonstances est ce qui m’impressionne le plus. C’est un très bon joueur de baseball qui sait ce qu’il essaie de faire à chaque lancer quand il est à la plaque et qui sait ce qu’il essaie d’atteindre avec ses lanceurs à chaque lancer. Pour moi, c’est ça, la maturité.

Les Geais Bleus avaient certainement remarqué eux aussi ses qualités, mais il faut présumer que ce n’était pas suffisant pour leur équipe qui est déjà de calibre de champion de la Série mondiale. Oh attendez…

Tags:

Blue Jays de Toronto, Diamondbacks de l'Arizona, Gabriel Moreno, Ross Atkins

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