À un moment ou l’autre dans une carrière, un joueur de baseball se retrouvera, bien malgré lui, sur la liste des joueurs blessés. Cela l’empêchera d’effectuer la chose qu’il aime le plus au monde; jouer au baseball. C’est décourageant, frustrant et douloureux.
On passe tous, le commun des mortels, par ce type d’événements dans notre vie. On se brise un membre, subi une commotion cérébrale, sommes atteint d’une dépression, ou encore, revenons de vacances du Mexique avec un mal de ventre insupportable qui nous mets K.O. et nous garde au lit plusieurs jours à souffrir.
Les inquiétudes
Ton quotidien se résume à cela, ta blessure. Tu t’en retrouves, en quelque sorte, défini et caractérisé ainsi. Tu es au repos forcé, victime de ton sort et cela t’empêche d’effectuer les choses que tu aimes. Ton entourage s’inquiète pour toi. Ils veulent t’aider le plus possible, au meilleur de leurs capacités. Cependant, comme le dicton le dit, seul le temps arrange les choses. Il faut être patient et se donner les conditions gagnantes.
Je suis loin d’être un athlète professionnel, or, lors d’entrevues, les joueurs revenant au jeu des suites d’une blessure font parfois allusion de leur inquiétude reliée au malaise. Est-ce que la blessure est guérie à 100%? Est-ce qu’en cas de choc, le corps tiendra le coup ou je vais juste l’empirer? Si je me blesse à nouveau, est-ce que ma carrière sera en péril?
Les joueurs de baseball sont des êtres humains avant d’être des joueurs de baseball. Ils ont les mêmes préoccupations que nous quant à notre santé et nos inquiétudes de vie, j’ose avancer candidement.
Retrouver sa vie normale
Pour les joueurs de baseball, retrouver sa vie normale, c’est retrouver les gars dans le vestiaire, lancer et frapper des balles et s’entraîner au gym (que ça doit être le plus agréable être joueur de baseball pour vrai!). Ils reviennent au jeu, frappent un coup de circuit ou encore retirent le gros frappeur adverse sur trois prises.
Pour nous, lorsque l’on commence à se sentir mieux, que les plaies se cicatrisent ou que les antibiotiques font effet, on se sent revivre. Il est certes que, même si on se sent beaucoup mieux, on est loin d’être guéri à 100%. Or, diantre que c’est ressourçant que de se savoir en meilleure condition! On retrouve nos joies, on sort de chez soi, on retourne au travail et on effectue les choses que l’on aime le plus, tout simplement. Puis, viendra la guérison totale.
Écrire m’a manqué, vous m’avez manqué…
