Et si ça s'était passé il y a 25 ans?

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Maxime Lauzier

Publié le 2 novembre 2019 à 8h30

Laissez aller votre imagination…

30 octobre 1994. C’était hier soir le 7e et ultime match de la Série mondiale opposant les Expos aux Yankees. Felipe Alou a surpris tout le monde en confiant la balle au jeune dominicain Pedro Martinez pour commencer ce match ultime face à Jimmy Key pour les New Yorkais.

Martinez aura donné raison à son gérant en dominant les Bombardiers du Bronx pendant huit manches complètes, menant ainsi son équipe à une victoire de 3-1 dans un Stade olympique bondé à 61 000 spectateurs.

Walker
Photo : Pinterest

Larry Walker, auteur d’un circuit de deux points en fin de 7e manche, a été couronné joueur par excellence de la série. C’est ainsi le premier championnat de la franchise montréalaise, dans une saison qui a bien failli être annulée en raison du conflit entre joueurs et propriétaires.

Ok…On se réveille!

Pour être bien honnête, c’est le rêve que j’ai fait la nuit dernière après avoir vu les Nationals remporter leur première Série mondiale. Détrompez-vous, je n’essaie pas de lier l’exploit de Washington aux Expos, ils le méritent amplement et à part entière. Cependant, j’ai eu un léger pincement au cœur à me demander quelle aurait été la suite de l’histoire s’ils avaient tout raflé en 1994…

Avec les revenus et l’engouement créé par cette conquête, j’ai de la difficulté à croire que les propriétaires de l’époque, menés par Claude Brochu, aurait fait une vente de feu. Au contraire, ils auraient tout fait pour garder le noyau de l’équipe intact et ils seraient restés dans le coup pendant un méchant bout.

Ils n’auraient pas vendu l’équipe à Jeffrey Loria. Ils auraient bâti le stade que Montréal méritait. En construisant autour de Guerrero et Martinez, ils auraient probablement gagné un ou deux autres championnats.

Max Scherzer
Photo: Federal Baseball

Et finalement, la parade des Nationals se serait déroulée sur Sainte-Catherine. Ça ne donne rien de vivre dans le passé. On ne peut rien y changer, mais les rêves sont là pour nous rappeler à quel point ça aurait pu être différent.

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