En juin dernier, Carlos Carrasco, lanceur partant de la franchise des Indians de Cleveland, est tombé de haut. Il apprenait qu’il souffrait, à seulement 32 ans, d’une forme chronique de leucémie : la leucémie myéloïde chronique. Un moment très dur pour lui. Mais loin de se laisser abattre, il a prouvé qu’il était possible de vivre avec, sans rien perdre de ses capacités.
Une maladie chronique qui reste maîtrisée, mais qui affaiblit l’organisme
La leucémie myéloïde chronique est une maladie de la moelle osseuse qui affecte la bonne production de globules blancs. Non traitée, elle est mortelle et elle progresse chaque année. Heureusement, la recherche avance et il est possible de vivre avec elle en suivant un lourd traitement, à vie pour le moment. Avant de trouver mieux.
Deux mois d’absence, c’est donc ce qu’il lui a fallu pour diagnostiquer le mal, encaisser le coup et débuter son traitement.
Un retour en passant par le Double-A, mais pas moins encourageant
Très fortement soutenu par l’équipe de Cleveland et toute la communauté (le t-shirt arborant la phrase ‘I stand with Cookie’, son surnom, est très visible en ville), il a reçu un fort bel accueil de la part des partisans de l’équipe d’Akron, dans l’Ohio, où il est venu jouer pour reprendre le rythme.
Il a donc lancé une manche pour les Rubberducks d’Akron et a retiré un frappeur sur des prises.
Surtout c’est la vitesse de ses lancers qui est très encourageante :
«À l’entrainement, je lançais aux alentours de 93-94 mph. Quand j’ai lancé le premier pitch, directement je me suis retourné vers le tableau d’affichage pour voir sa vitesse. C’était 97 mph. Ça fait du bien…»
Il relancera jeudi pour Akron avant de réfléchir à la suite. Cette sortie donne en tout cas beaucoup d’espoir.
Le Vénézuélien prouve à tous ceux qui souffrent de cette maladie qu’il est possible de continuer une vie tout à fait normale, lui qui s’est retrouvé capable de lancer aussi fort et bien qu’à ses plus belles heures. On lui souhaite de retrouver très vite les Indians et de garder la santé.
Si vous voulez en savoir plus sur cette maladie et la recherche qui lui est associée : sante.lefigaro.fr