Dans les derniers jours, Bryce Harper a fait son arrivée au camp des Phillies à Clearwater. Fidèle à son habitude, le voltigeur en a profité pour livrer ses états d’âme aux journalistes présents.
Un changement à ses habitudes
Premièrement, il a mentionné avoir suivi de près la dernière Série mondiale remportée par ses anciens coéquipiers des Nationals. Habituellement, il préfère décrocher complètement lorsque sa saison prend fin, mais cette année, c’était différent.
Visage de la franchise des Nats pendant tellement d’années, son cœur était encore à Washington. À savoir s’il était en quelque sorte jaloux de ne pas avoir pu vivre ce moment sur le terrain, il a répondu qu’au contraire, il était très content pour ses anciens compagnons d’armes.
«Individuellement, je suis tellement content pour plusieurs de ces joueurs, Dave Martinez et tous les autres. J’étais assis et j’étais excité pour Trea (Turner), pour Stras (Stephen Strasburg) et Scherzer (Max). Je leur laissais savoir par message texte.»
Pas besoin de Kris Bryant
En second plan, on lui a demandé s’il était satisfait des ajouts faits aux Phillies durant l’entre-saison. Harper s’est dit très heureux de l’arrivée de Zack Wheeler et de Didi Gregorius, mais que la clé sera probablement celle du nouveau gérant Joe Girardi.
« Il comprend ce que ça prend pour gagner, » a-t-il dit.
On l’a aussi interrogé sur la possibilité que Philadelphie entre dans la course pour faire l’acquisition de Kris Bryant, ce à quoi il a semblé quelque peu réticent. Il ne croit pas que ça vaut la peine d’ajouter le joueur vedette des Cubs si l’organisation doit se départir de jeunes espoirs clés comme Spencer Howard ou Alec Bohm et qu’il quitte dans deux ans.
Selon lui, il serait préférable d’attendre de voir si les Cubs sont hors de la course aux séries plus tard dans la saison, car la valeur de Bryant serait moins élevée.
