Carlos Correa et George Springer ont partagé la scène durant cinq séries éliminatoires pendant leur carrière. Ils ont fait leurs débuts lors de la danse automnale de 2015, aidant les Astros de Houston à mettre fin à une disette de 10 ans.
Les deux hommes ont également joué un rôle majeur dans la poussée de la formation du Texas des dernières années, permettant à la franchise de remporter la Série mondiale 2017. On sait tous qu’ils ont triché, mais bon ce n’est pas l’objet de ce texte.
Maintenant, ils s’affrontaient pour déterminer qui gagnerait un voyage au Minute Maid Park, leur ancien domicile. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’un des deux semblait beaucoup plus vouloir retourner à Houston que l‘autre. Je vous laisse deviner lequel.
Si les deux protagonistes ont l’expérience des grands moments, cela a seulement paru d’un côté, soit celui des Twins du Minnesota, Springer disparaissant durant ce duel comme un vampire le jour qui aperçoit de l’ail.
De plus, il semble bien que le leadership de Springer fût déficient une fois de plus dans un abri complétement à plat, tout le contraire du leadership vocal de Correa envers ses ouailles.
D’ailleurs, par le passé, Springer a déjà décrit Correa comme étant un vrai leader qui sait comment diriger et motiver une équipe. On se doute bien que ce n’est pas tout à fait le cas de George.
Avant la série Wild Card, la mentalité de Springer à l’aube de cet affrontement était axée sur l’apprentissage de la participation des Blue Jays en séries l’an dernier, alors qu’ils avaient été balayés en deux petits matchs par les Mariners de Seattle. Force est d’admettre qu’il devra retourner sur les bancs d’école.
Pendant que les Twins pourraient détrôner les Astros et faire un long bout de chemin en octobre, les Jays devront adresser ce manque flagrant de leadership qui fait rage dans le vestiaire, à commencer par la voix du gérant et de celle des supposés meneurs.