L’an dernier, Alek Manoah a ouvert les yeux de tout le monde à Toronto, mais dans le baseball majeur aussi. D’espoir de premier plan, il est devenu un lanceur indispensable pour les Blue Jays.
Est-ce qu’il sera capable de répéter ses exploits? Il croit que oui – évidemment.
Ce qu’il faut tenir compte, c’est le fait que la guigne de la deuxième année frappe souvent les gars dans le monde du sport. Après tout, dans son cas à lui, les frappeurs sauront à quoi s’attendre en vue de 2022.
Mais Manoah voit ça autrement.
Je suis plus compétitif que jamais.
Plusieurs parlent du fait que les frappeurs en savent plus sur moi, mais je sais aussi beaucoup plus ce qu’ils peuvent faire.
– Alek Manoah
Le gars a un bon point. Il est vrai que les frappeurs vont faire leurs devoirs sur Manoah, mais l’an dernier, il a été parachuté dans les Majeures en vitesse. Là, durant la saison morte, il apprend à mieux connaître les frappeurs.
En parlant avec le vétéran Hyun-Jin Ryu, qui est son ami, il a aussi appris que de prendre le temps de se reposer complètement durant la saison morte est une bonne chose. Il est donc arrivé frais comme une rose au camp, prêt à mettre ses acquis en pratique en vue d’une longue saison.
Autre aspect qui le met en confiance? L’arrivée de Matt Chapman au troisième but.
En ayant une certitude que toutes les balles seront remises correctement au premier but quand elles sont frappées au troisième coussin, Manoah affirme qu’il pourra utiliser un brin plus sa balle tombante.
Son arsenal sera donc plus complet.
Donc à bien des niveaux, le jeune lanceur a simplement hâte de montrer ce qu’il sera en mesure de faire cette année. Il sait ce que ça prend pour avoir du succès en haut et il pourra tenter de mener les Blue Jays en séries.
- Bien mérité.
- Il a raison.
- Le meneur dont les Rockies ont besoin.