30/30 : L’équipe de Passion MLB vous présente une formation par jour afin que vous soyez fins prêts pour la saison. Les mouvements de l’entre-saison, les forces, les faiblesses et ce que l’on peut s’attendre de chacune d’entre elles.
Les Mariners de Seattle, voilà une équipe qui aura fait jaser d’elle durant l’entre-saison, et ce, pas nécessairement pour les bonnes raisons. Plusieurs spécialistes se questionnent à savoir quelle mouche a piqué leur directeur général Jerry Dipoto durant l’hiver. Ce dernier s’est attiré les foudres des partisans de l’équipe de l’état de Washington avec ses nombreuses transactions controversées. Les fidèles qui se rendront au T-Mobile Park (anciennement Safeco Field) se retrouvent avec plus de questions que de réponses pour entamer la saison 2019 de leurs favoris.
Arrivées/départs
Commençons par le commencement. Le 19 novembre, Seattle échangeait leur lanceur numéro un en 2018, James Paxton, aux Yankees de New York. Ensuite, Dipoto envoyait le vétéran joueur de deuxième but Robinson Cano ainsi que l’as releveur Edwin Diaz au Mets de New York. Puis, l’arrêt-court Jean Segura prenait la direction de Philadelphie afin de se joindre aux Phillies dans un pacte incluant aussi les releveurs James Pazos et Juan Nicasio. Dans les derniers jours de 2018, en tant qu’agent libre, le vieux routier des Mariners Nelson Cruz signait une entente d’un an avec les Twins du Minnesota afin d’y remplir le rôle de frappeur désigné. Tout cela sans compter l’échange du receveur Mike Zunino aux Rays de Tampa Bay en début novembre et celle du releveur Alex Colome (White Sox), notamment.
Avec tous ses départs, il y a eu des acquisitions, évidemment. La plus grosse prise de Seattle est sans aucun doute la sensation japonaise Yusei Kikuchi. Le lanceur a paraphé un contrat de quatre saisons avec le club. Beaucoup d’espoirs sont fondés par rapport au gaucher de 27 ans. Il est dit qu’Edwin Encarnacion, acquis via transaction, est au camp de l’équipe, or sera-t-il de la formation de départ pour le match d’ouverture? Quel rôle l’équipe réservera-t-elle à Jay Bruce? Ce n’est pas clair encore. Omar Narvaez, obtenu dans l’échange de Colome, devrait être d’office pour une centaine de disputes derrière le marbre des siens. J.P Crawford, Domingo Santana ainsi que Mallex Smith, tous de nouveaux joueurs obtenus aussi par le biais de transaction, auront un rôle prépondérant avec leur nouvelle équipe, respectivement aux postes d’arrêt-court, de champ gauche et de champ centre.
Pour la liste complète des départs et des arrivés, vous trouverez une liste détaillée ici.
Les joueurs d’avant-champ Kyle Seager et Dee Gordon seront de retour avec l’équipe, eux qui semblent avoir résisté à la vague de changements de la part de l’état-major.
Forces et faiblesses
Parlons un peu des lanceurs. Le gaucher Marco Gonzales devrait être d’office pour le premier match de l’équipe en 2019. Ensuite, la balle ira fort probablement au nouveau venu Kikuchi. Les vétérans Wade LeBlanc et Mike Leake seront aptes à fournir de bonnes manches au gérant Scott Servais, surtout LeBlanc qui a connu une bonne campagne 2018. Reste le cas de Felix Hernandez. L’ancien Cy Young a connu toutes sortes d’ennuis l’an dernier, au point d’être relégué en relève. Il disputera la dernière année de son contrat d’une valeur de sept ans et 175 millions. Le nouvel instructeur des lanceurs pour les Mariners, Paul Davis, aura beaucoup de travail à effectuer avec lui, Hernandez ne se battant pas afin d’obtenir le départ lors du match d’ouverture pour une 11e année consécutive, mais bien pour garder un rôle de partant point.
Ce qui en choque plus d’un est que pourtant, l’équipe de la côte ouest semblait sur la bonne voie afin de mettre fin à leur disette de non-participation aux séries éliminatoires depuis 2001, la plus longue séquence active de la MLB. En 2018, ils ont été longtemps dans la course pour une place en série. Or, visiblement, le DG en place ne croyait pas en la recette de l’équipe et aura décidé de se concentrer sur l’avenir du club, ou alléger la masse salariale de l’équipe c’est selon, et ce, avec l’aval de ses patrons.
Reste à voir si tous ces changements porteront ou non leurs fruits en 2019. Sans quoi, les Mariners en seront bientôt à deux décennies sans baseball d’octobre.
