Hier soir, Gerrit Cole était sur le monticule. « Ce sera une histoire de rien pour les Astros, » se sont dit bien des gens.
Erreur.
Pour la première fois depuis une éternité et demie, Gerrit Cole s’est fait frapper. Même s’il a été d’office pour sept manches de travail, il a donné pas moins de huit coups sûrs et cinq points aux Nationals. Il s’est mérité une première défaite en cinq mois de travail. CINQ MOIS.
Insatisfait de sa balle courbe, Cole a peut-être eu le motton à son tout premier match de la Série mondiale. Après tout, la pression est énorme sur ses épaules et il n’a pas l’expérience de ses coéquipiers, qui ont pour la plupart gagné il y a deux ans.
Mais, peu importe la raison, il n’en demeure pas moins que le lanceur n’a pas fait le travail. Ça ne devrait pas lui coûter trop cher dans quelques semaines (quand il deviendra agent libre), mais cela place ses Astros en mauvaise position, eux qui viennent de perdre l’avantage du terrain en un clin d’œil.
12 retraits pour la relève des Nationals
De son côté, Max Scherzer en était quant à lui à sa deuxième sortie lors de la Série mondiale. Il avait, en 2012, obtenu un départ de qualité face aux Giants alors qu’il portait toujours l’uniforme des Tigers.
Cette fois-ci, il a obtenu sa première victoire sur la plus grande scène du baseball. Il n’a lancé que cinq manches, mais a bien fait au cours de celle-ci.
Par contre, le fait qu’il n’ait travaillé que pour 15 retraits a forcé Dave Martinez à sortir l’artillerie lourde. Patrick Corbin est venu lancer une manche (en sixième) face à un groupe de frappeurs gauchers et il a bien fait.
On devrait donc le voir samedi, et non pas vendredi, à titre de partant.
Malgré une sortie plus difficile pour Daniel Hudson, le bon vieux Doolittle est venu fermer les livres en fin de huitième et en neuvième. Cette sortie fait du bien puisqu’il n’a pas toujours été le closer d’office au cours des dernières semaines.
Et le gars était visiblement heureux.
Dave Martinez a donc obtenu une victoire – ce qui est le principal, on s’entend – mais il a dû faire appel à ses deux meilleurs releveurs pour 1.1 manche chaque et à un partant.
Les Nationals pourront-ils tenir le rythme?
10e manche
- Springer Dinger est officiellement l’un des joueurs les plus clutchs de l’histoire de la Série mondiale. Rien de moins.
- De l’émotion pure.
- A-Rod trouve souvent les bons mots pour mettre en évidence une situation.
- À suivre.