Je ne sais pas si vous le savez, mais en toute discrétion, une jeune canadienne est en train de révolutionner le monde du baseball.
En effet, Marika Lyszczyk, une Britanno-Colombienne de 19 ans, évolue au sein des Rivier Raiders dans le prestigieux circuit NCAA. Elle est la receveur numéro un de son équipe de garçons, et non de filles.
C’est en tombant par hasard sur le compte TikTok de celle qui est mannequin à ses heures que l’auteur de ses lignes a pris connaissance de l’histoire, comme quoi!
L’étoffe d’une championne
Lyszczyk est la première joueuse de sexe féminin à jouer à la position de receveur dans la grande histoire du NCAA. Elle est une recrue parmi son équipe qui évolue au sein de la troisième division du circuit collégial.
La saison 2020 débutant en mars, l’étudiante de l’université Rivier au New Hampshire a été victime, comme absolument tout le monde, des répercussions de la crise mondiale actuelle. En ce sens, dans une saison écourtée, en sept rencontres et 10 apparitions au bâton, la joueuse de 5 pieds 10 pouces a réussi un coup sûr, récolté un but sur balles, deux points produits et a marqué à deux reprises. De plus, elle s’est même présenté sur la butte lors d’une manche contre une des meilleures équipes de la ligue et elle s’en est tiré sans accorder de points à l’adversaire.
Il faut préciser que durant sa jeunesse, elle était aussi lanceuse, croyant même à l’époque avoir plus de chances de percer dans le monde du baseball en lançant la balle plutôt qu’en la recevant.
La numéro 8 est très appréciée de son entraîneur, Anthony Perry, lui-même un ancien receveur, ainsi que de l’ensemble de ses coéquipiers. Comme le dit Perry, son équipe forme une grande famille et cette même équipe possède maintenant une soeur! Elle est toujours souriante et possède la bonne attitude.
À un certain moment durant sa jeune carrière, celle qui a défendu l’honneur de l’Unifolié lors de compétition internationale à plusieurs reprises a dû faire un “choix de carrière”. Elle devait se concentrer sur le baseball ou le softball, elle qui pratiquait les deux disciplines. Comme elle l’explique, la mécanique au bâton n’est pas la même pour les deux sports. Au softball, l’élan est plus droit et direct, tandis qu’au baseball l’élan est plus en mouvement, de bas en haut.
Étant plus à l’aise avec un bâton de baseball dans les mains, c’est ainsi que son choix s’est effectué.
Le baseball dans l’ADN
Le produit de la senior B.C Premier Baseball League étudie la psychologie à l’école et a pour rêve, outre celui de jouer le plus longtemps et de performer à un haut niveau, d’être reporter baseball pour ainsi interviewer les joueurs sur les lignes de côtés. D’ici là, elle a vraiment hâte au début de saison 2021 afin de renouer avec l’action. Souhaitons-lui la meilleure des chances, elle qui est une inspiration pour toutes les jeunes filles de ce monde. Elle leur permet de croire en leurs rêves.
