Il n’y a rien de positif chez les Jays. Faux, ce n’est pas vrai. Il y a une belle jeunesse présente et qui pousse derrière. Mais d’ici à ce qu’elle soit «mature» et prête à compétitionner pour les grands honneurs, il y aura des moments plus sombres, plus longs et plus tristes.
La situation des lanceurs en est un et une citation de Charlie Montoyo ajoute à toute cette tristesse.
Vous savez, il a quelques semaines, les Blue Jays ont acquis Edwin Jackson des A’s d’Oakland. On riait un peu du fait qu’il en était à sa 14e équipe en carrière. Aujourd’hui, on a plus l’impression de vouloir pleurer… surtout en lisant ceci :
Montoyo a «décidé» de donner un autre départ à Edwin Jackson à Baltimore. Pas parce qu’il en avait envie, mais bien parce qu’il n’y avait personne d’autre. Les Jays n’ont personne d’autre.
Je répète… les Jays sont «obligés» de mettre Jackson sur la butte parce qu’ils n’ont personne d’autre. Donc une décision par défaut.
C’est à la fois triste pour les Jays et «insultant» pour Jackson quand on y pense.
En même temps, ce n’est pas bien étonnant quand l’on s’attarde à ses chiffres. Écoutez, on parlait même de le remplacer par un lanceur du double-A.
Sauf que… outre ça, ça en dit long sur la situation des lanceurs chez les Jays. Tandis que des rumeurs roulent au sujet de Marcus Stroman et Aaron Sanchez, aucun des futurs artilleurs n’est prêt à prendre le flambeau. Pas parce qu’ils n’ont pas le talent, mais simplement parce que les Jays ne veulent pas les «brûler» et scrapper leur développement.
D’ici là… il n’y a personne d’autre… et Montoyo doit faire avec… des lanceurs comme Jackson.