Torii Hunter confirme que ce ne sont pas que les fans de Boston qui sont racistes

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Maxime Lauzier

Publié le 9 juin 2020 à 9h00

Il y a quelques jours, Torii Hunter a mis le feu aux poudres en affirmant que le racisme dont il était victime à Boston était si violent que cela l’a poussé à demander une clause de non-échange afin de s’assurer de ne jamais être échangé aux Red Sox.

Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui l’a cru. Sur Twitter, il s’est fait dire que ce n’était pas vrai ou que Boston n’était pas forcément pire qu’ailleurs.

Ceci dit, de nombreux joueurs (Adam Jones, David Price ou Jackie Bradley Jr.) ont déjà tenu de tels propos, ce qui démontre qu’il y a un problème à Boston.

Évidemment, ce ne sont pas tous les partisans des Sox qui sont racistes, on s’entend. On s’entend aussi que le racisme est un problème qui existe ailleurs qu’au Fenway Park.

C’est ce qui fait en sorte que Torii Hunter s’est expliqué plus précisément sur le sujet : il a déjà subi du racisme ailleurs dans la ligue, mais c’est à Boston que c’était le pire.

https://twitter.com/theScoreMLB/status/1270376996472713221

L’ancien des Tigers, des Angels et des Twins a affirmé que Seattle, Philadelphie ou même Kansas City sont des villes où il a entendu des propos racistes.

À KC, ils ont toutefois banni la personne en question à vie après qu’elle ait insulté Hunter.

Mais comme il l’a lui-même affirmé, c’était toujours pire à Boston.

Ça n’avait rien à voir avec les Red Sox. Ça n’avait rien à voir avec les joueurs. Ça n’avait rien à voir avec l’organisation. Ça n’avait rien à voir avec les partisans… mais c’est ça le problème quand tu entends ça [des propos racistes].

Torii Hunter

Ce n’est pas une question d’opinion personnelle, mais bien de réalité : certains partisans sont tout simplement assez méchants et racistes envers des gars comme Hunter qu’ils font mal paraître le reste des partisans. Parce que oui, la majorité n’est pas raciste ; tout le monde le sait.

Hunter est en mesure de faire la part des choses et de se rendre compte que ce n’est pas tout le monde, mais il n’en demeure pas moins qu’il ne s’est jamais senti en sécurité à Boston.

Et ça, ce n’est pas normal. Il fait bien de se lever et de le dire.

10e Manche
  • Voilà pourquoi il faut changer les mentalités.
https://twitter.com/lindseyadler/status/1270359326931247104

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