Les White Sox, qui espéraient signer Manny Machado afin de pourvoir leur poste d’arrêt-court, ont réussi l’impossible : trouver un joueur plus polarisant que le nouvel homme de 300 millions de dollars des Padres.
Réputé pour ses bat flips, Tim Anderson ne laisse personne indifférent. À sa quatrième saison à Chicago, il est en train de séparer les gens en deux groupes : ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas les bat flips.
Pour lui, c’est une question de laisser aller ses sentiments et d’être lui-même, ce qui est noble en soi. Cependant, il a (beaucoup trop) poussé la note en déclarant qu’il se sentait comme Jackie Robinson…
« Je me sens comme le Jackie Robinson des temps modernes. C’est une grosse affirmation, je sais, mais je suis correct avec ça. Il a changé la game et je sens que je suis moi aussi à un point où je dois changer la game. » – Anderson
Anderson sait évidemment que leurs chemins sont différents, mais il se sent comme celui qui doit briser la barrière du plaisir.
Vivre à la hauteur de ses affirmations
Je ne crois pas avoir besoin de m’éterniser en long et en large afin de vous expliquer pourquoi les propos d’Anderson sont controversés. Jackie Robinson a mené un combat beaucoup plus difficile et beaucoup plus controversé que n’importe qui d’autre. Ce n’est pas en essayant d’avoir du plaisir que Tim Anderson pourra se comparer à l’homme qui a brisé la barrière de couleur dans la MLB.
Je comprends ce qu’il a voulu faire en déclarant ce qu’il a déclaré… mais il a très mal fait ça.
D’un autre côté, il ne se serait peut-être pas mérité un texte ce matin s’il n’avait pas parlé de la légende des Dodgers. Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en ; c’est ce qu’il a fait en utilisant le nom de Jackie Robinson ici.
Tim Anderson doit maintenant s’attendre à devenir le porte-parole du plaisir dans la MLB. Il se fera questionner et devra répondre par la bouche de son canon en maintenant sa bonne production.
Source : The Score