Quand on est un gérant de la MLB (ou un entraîneur de n’importe quelle ligue), il est très difficile d’établir une culture gagnante au sein d’une seule formation. Il faut se faire respecter, arriver avec des bonnes idées, avoir les bons joueurs sous la main, savoir comment tirer le meilleur d’eux, etc.
Alors imaginez à quel point il est difficile de le faire avec deux équipes.
En fouillant un peu sur Twitter, j’ai trouvé ceci, qui a été publié en marge du 61e anniversaire de Tito (qui avait lieu hier).
Ce que celaveut dire, c’est que Terry Francona et l’un des trois seuls gérants/entraîneurs des quatre sports majeurs en Amérique du Nord à avoir déjà entraîné au moins deux équipes pendant un minimum de sept ans et à avoir gardé une fiche positive avec chaque équipe.
Il l’a fait à Boston (744-552, bon pour un pourcentage de réussite de 57.4 %) et à Cleveland (638-494, bon pour un pourcentage de réussite de 56.4 %).
Les deux autres? Scotty Bowman et Phil Jackson.
À Montréal, le nom de Scotty Bowman est bien évidemment important. En huit saisons à la barre du Canadien, Bowman a remporté cinq fois la Coupe Stanley et a maintenu une fiche de 419-110-105. Sa moyenne de victoires est à .744.
Il a aussi été à la barre des Red Wings pendant neuf saisons, maintenant une fiche de 410-193-88-10 (lui conférant une moyenne de .655). Il a d’ailleurs mis la main sur trois Coupes au Michigan.
Il ne faut pas oublier sa Coupe Stanley à Pittsburgh et ses sept saisons à Buffalo, où il a aussi maintenu une fiche gagnante (210-134-60, bon pour une moyenne de .594).
Il l’a donc fait avec trois équipes, lui.
Finalement, Phil Jackson est aussi du lot.
Pour être bien honnête avec vous, je ne connaissais pas Phil Jackson avant lundi, soit au moment où j’ai entamé le documentaire sur la carrière de Michael Jordan, The Last Dance. En tant que partisan occasionnel de basket (un peu par la force des choses puisque mes colocs mangent du basket tous les jours grâce à leur site AlleyOop Québec), son nom ne me disait rien.
J’ai donc fait des recherches sur le gars.
Quelle ne fût pas ma surprise de constater que Jackson a non seulement gagné six titres de la NBA avec les Bulls, mais qu’il a aussi mis la main sur cinq titres avec les Lakers lors des belles années de Kobe. Il entre donc dans la catégorie puisqu’il possède une fiche de 545-193 (.738) avec les Bulls et une fiche de 610-292 (.676) en Californie.
Tito se retrouve donc avec de grands noms sur cette liste-là, lui qui était déjà lié à Jackson pour avoir entraîné Michael Jordan.
Rien de trop grave pour l’ancien des Phillies et des Red Sox.
