Les Nationals ont la chance de compter sur un trio de partants dominant en Max Scherzer, Stephen Strasburg et Patrick Corbin. Cela leur confère une force de frappe qui est à la base de leurs succès.
Par contre, la clause échappatoire comprise dans le contrat de Strasburg pourrait venir changer les plans.
Selon ce qui circule dans les coulisses du baseball, on s’attend à ce que le lanceur laisse sur la table les quatre dernières années de son contrat de sept saisons afin de tester le marché de l’autonomie. On parle ici de 25 millions de dollars par année, donc de 100 millions de dollars.
La question que le lanceur doit se poser, c’est s’il pense qu’il pourra obtenir plus d’argent avec un autre contrat. Que ce soit à Washington (une possibilité qui est loin d’être exclue puisqu’il semble bien avec les Nationals) ou ailleurs (il pourrait notamment en profiter pour se rapprocher de sa Californie natale), il a le potentiel de décrocher le gros lot.
Surtout avec la saison qu’il connaît.
Rappelons que Clayton Kershaw a fait la même chose l’hiver dernier afin d’obtenir plus d’argent de la part des Dodgers. La technique n’est donc pas inhabituelle et son départ de Washington est loin d’être fait.
Le pouvoir de Scott Boras
Si jamais Strasburg venait à se sortir de son entente, il y aurait une conséquence directe sur le marché de l’autonomie (outre un gros lanceur de renom de disponible) : Scott Boras aurait un autre gros appât pour les gros poissons.
Le puissant agent représente en effet déjà Gerrit Cole, Anthony Rendon et J.D. Martinez. Même si ce dernier ne devrait pas se sortir de son contrat, cela confère beaucoup de pouvoir à Boras.
Il y aurait donc deux conséquences directes, en fait : il aurait aussi plein contrôle sur la saison 2020 des Nationals.
La présence de Scott Boras dans la vie du lanceur des Nationals nous pousse à croire qu’il serait vraiment logique de voir l’éternel membre des Nationals se tremper le bout des pieds dans le marché de l’autonomie.
À suivre.
