Quel gérant fera tomber le premier domino des congédiements?

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Maxime Lauzier

Publié le 17 septembre 2019 à 16h30

Jusqu’à présent dans le baseball majeur, aucun gérant n’a été démis de ses fonctions. Toutefois, la période fatidique arrive à grands pas.

Le dimanche 29 septembre prochain marquera la fin de la saison régulière 2019. C’est donc dire qu’à partir du lundi 30 septembre, l’avalanche de congédiements pourrait frapper une dizaine d’individus.

Voici donc quelques gérants susceptibles de se faire montrer la sortie à la fin de cette saison.

Don Mattingly, Marlins de Miami (52-98)

Photo : Brad Mills, USA Today

Les saisons se suivent et se ressemblent pour les Marlins. Si le changement de garde au sein de la haute direction a semblé rallier les troupes, cela ne se fait pas encore sentir sur le terrain.

Pire encore, même s’ils gagnaient tous leurs matchs d’ici la fin de la saison, les Marlins termineraient tout de même avec la pire fiche de la Nationale.

Même si Mattingly aimerait faire partie de la solution, ce sera au propriétaire, Derek Jeter, d’en décider.

Pour le gérant qui conclura sa quatrième saison à la barre des Marlins, l’avenir est très incertain en Floride. Or, plusieurs experts le voient prendre la place d’Andy Green à San Diego.

Andy Green, Padres de San Diego (68-82)

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Photo : Getty Images

Parlant du loup, Andy Green pourrait lui aussi subir le couperet à la fin de la campagne 2019.

Le silence qui plane au-dessus de San Diego laisse croire que la haute direction va prendre une nouvelle avenue pour les prochaines années.

Personne n’est sorti dans les médias pour prendre la défense du gérant.

Il faut aussi comprendre que les Padres ont investi plus de 527 millions au cours des trois dernières années avec les signatures de Wil Myers, Eric Hosmer et Manny Machado.

Comme on dit : quand on a les bons ingrédients, mais que la recette ne fonctionne pas, c’est le temps de changer le chef.

Plusieurs noms sont pressentis pour diriger les Padres, dont Don Mattingly, mais aussi l’instructeur au troisième coussin, Phil Nevin. Eric Chavez, originaire de San Diego, pourrait aussi être un candidat potentiel pour les Padres.

Gabe Kapler, Phillies de Philadelphie (76-72)

Photo : Sporting News

Tu ne peux pas offrir plus de 330 millions à Bryce Harper et amener des joueurs vedettes comme J.T Realmuto et Jean Segura et te « battre » pour le quatrième rang de la division.

Quelqu’un doit payer le prix des insuccès et tout porte à croire que Kapler sera la personne visée.

Le directeur général des Phillies, Matt Klentak, souhaite ramener le gérant et lui offrir une troisième chance.

Le propriétaire en décidera peut-être autrement, mais après trois prises, tu es retiré. Alors si Kapler est de retour, ce sera à lui de frapper la balle en lieu sûr pour garder son emploi.

S’il devait être limogé, pourrait-il se retrouver avec les Giants, lui qui a une très bonne entente avec le président Farhan Zaidi. Les deux ont été dans l’organisation des Dodgers par le passé.

Scott Servais, Mariners de Seattle (62-88)

Photo : Island Sports News

Il était plutôt facile de prédire l’allure de la saison des Mariners. Après un camp d’entraînement et un début de saison du tonnerre, ils se sont complètement effondrés en deuxième moitié de saison pour se retrouver au dernier rang de la division ouest de l’Américaine.

Il y a un peu plus d’un an, Servais et le directeur général Jerry Dipoto ont obtenu des prolongations de contrats qui laissaient croire à un avenir prometteur.

Ichiro, Yusei Kikuchi, Edwin Encarnacion (en début de saison). Rien n’a fonctionné à Seattle.

Si Servais est congédié, les chances que Dipoto le soit aussi sont assez grandes.

Mickey Callaway, Mets de New York (77-73)

Photo: New York Post

Les Mets n’auront peut-être pas joué du baseball inspiré pendant 162 matchs, mais ils ont tenté une remontée en fin de saison, ce qui laissait croire à un certain optimiste.

Toutefois, avec la qualité des gérants disponibles à la fin de la présente campagne (Joe Maddon, Joe Girardi, etc.), les Mets pourront se montrer patients s’ils désirent avoir un souffle nouveau.

Ils se retrouvent donc dans une division où quatre équipes sur cinq pourraient avoir un nouveau gérant. À eux de négocier correctement et de mettre la main sur l’homme le plus qualifié pour le poste.

Parmi les autres gérants qui pourraient être remerciés dès le 30 septembre, notons les Ned Yost (Royals), Dave Martinez (Nationals), Clint Hurdle (Pirates) et Joe Maddon (Cubs).

Source : USA Today

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