Les Cardinals de Saint-Louis ont obtenu du succès en 2019 grâce aux performances de leur brigade de lanceurs et à la constance de leur jeu défensif. Au mieux, leur attaque se situe en milieu de peloton et manque cruellement de puissance.
En décembre 2018, les dirigeants de l’équipe ont voulu changer les choses en transigeant avec les Diamondbacks afin d’obtenir le puissant Paul Goldschmidt. Luke Weaver, Carson Kelly et Andy Young ont tous pris la direction de l’Arizona en plus d’un choix au repêchage 2020 qui est devenu Dominic Fletcher, un solide voltigeur qui est classé au vingtième rang des meilleurs espoirs de la formation, selon MLB Pipeline.
Les Cards ont joué gros car ils ont fait de Goldschmidt le joueur le mieux payé de l’histoire de la concession avec un pacte de 130M$ sur cinq ans. Au moment de la transaction, le joueur de premier but devenait admissible à l’autonomie.
L’équipe doit-elle s’inquiéter des performances du joueur de 32 ans? Malgré des statistiques intéressantes à sa première campagne à St-Louis, Goldschmidt a frappé pour une moyenne de .260 en 2019 en cognant 34 longues balles et produisant 97 points en 682 présences à la plaque ; il devra en faire plus.
Il ressentira la pression
Les inquiétudes viennent du fait que la saison 2019 représente sa pire depuis son arrivée dans les Majeures, en 2011. Le vétéran doit jouer un rôle plus important au cœur de cet alignement composé principalement de jeunes (Tommy Edman, Harrison Bader, Lane Thomas et Tyler O’Neill) et complété par quelques joueurs sur le déclin en Dexter Fowler, Matt Carpenter et Yadier Molina.
Heureusement pour les Cards, les meilleures performances de Goldschmidt sont arrivées au bon moment. Augmentant la cadence en deuxième moitié de saison, il a su faire la différence lors de la série face aux Braves. La tangente des dernières saison montre qu’il sait rebondir suite à de lents départs, mais pour le bien de l’équipe, il devra jouer de constance.
La pression sera de plus en plus lourde sur ses épaules et il le sait. Il est conscient que son salaire commande un rendement supérieur à celui fourni en 2019. Il ne doit pas laisser la chance à l’équipe de remettre en question cette transaction l’amenant au Missouri et se questionner à savoir comment mieux investir leur argent dans le futur. Pour Goldschmidt et les Cardinals, l’avenir, c’est maintenant!
