Quand on parle de Vladimir Guerrero Jr., c’est son coup de bâton qui revient. Retentissant et puissant comme pas un, il sera à jamais caractérisé par cela.
Mais quand on parle de Bo Bichette, on parle de son coup de bâton. De son jeu défensif qui, sans être parfait, s’améliore. De son impact sur les autres. De sa présence sur les partisans.
Bref, de tout.
Il y a quelques semaines, j’écrivais sur le #11, qui semble devenir « l’image de marque » des Jays à plusieurs égards. Et depuis le début du camp d’été, c’est très vrai.
Pourquoi est-ce lui qui est opposé à Randal Grichuk dans les duels intra-équipe? Parce qu’il est un visage populaire – et parce qu’il a du succès.
Pourquoi est-ce que son père est à Toronto? Pour l’aider, pour aider les jeunes… mais aussi parce que Bichette est un gars de famille. Autant sa famille de sang que ses frères d’armes sont importants à ses yeux et il n’hésite pas à prendre des responsabilités afin de mener l’équipe à bon port.
Et ça, ce n’est pas moi qui le dis, mais bien Scott Mitchell, qui est sur le beat de l’équipe depuis plusieurs années. À ses yeux, il est clair que dans le vestiaire, il est celui qui est en train de prendre de la place.
On parle d’un joueur combatif qui n’abandonne jamais. Observez-le lors de son prochain compte de deux prises contre lui : il n’est pas facile à retirer.
Il cherche toujours à s’améliorer (autant en défensive qu’en apprenant à mieux comprendre la zone de prise, selon l’arbitre des Jays lors des matchs de cette semaine).
Bref, il a la bonne attitude.
L’année dernière, nous rapportions que Cavan Biggio et Danny Jansen (avant l’arrivée de Bichette dans les Majeures) avaient vu Charlie Montoyo les rencontrer afin de leur demander de prendre plus de place dans le vestiaire.
Le jeune trio a le potentiel de mener les Jays dans la bonne direction.
