En 2019, le vent a tourné dans le Queens. Après une première moitié de saison à l’image des années précédentes, les Mets ont renversé la vapeur. À un point tel, qu’ils ont été dans la course aux séries jusqu’à la toute fin.
À l’aube des camps d’entraînements, peu d’experts les placeront au sommet dans l’Est de la Nationale dans leurs prédictions d’avant-saison. Qu’à cela ne tienne, lorsqu’on examine leur formation de plus près, ils ont tout pour causer la surprise.
Des acquisitions bien ciblées
Sans faire un grand coup, le directeur général des Mets, Brodie Van Wagenen, a su mettre la main sur des aubaines qui pourraient rapporter gros. La plus grosse prise sera sans doute Dellin Betances, qui mettra la table à Edwin Diàz en fin de match.
Michael Wacha et Rick Porcello viendront se greffer à une rotation redoutable qui compte sur deGrom, Syndergaard et Stroman. Ces deux lanceurs ont connu des campagnes 2019 en dessous de leurs potentiels. Porcello pourrait vraiment retrouver son aplomb face aux frappeurs de la Nationale qui sont moins habitués à son arsenal.
Un retour attendu
Sans être le joueur dominant qu’il a été dans le passé, Yoenis Cespedes pourrait être l’étincelle qui générera l’explosion offensive des New-Yorkais. Même s’il n’a pas joué depuis juillet 2018 et qu’il est reconstruit de partout, il pourrait être tout un atout dans la manche du nouveau gérant Luis Rojas.
Le fils de Felipe aura une équipe bien balancée entre la jeunesse et l’expérience. Pete Alonso saura profiter du savoir des Robinson Cano et Jake Marisnick pour ne pas avoir de baisse de régime à sa deuxième saison.
Dans une division qui s’annonce pour être une des plus corsées de tout le baseball, les Mets auront du pain sur la planche pour surmonter les Nationals, les Braves et les Phillies. Cependant, il ne faut pas les sous-estimer, car ils ont la rotation et la profondeur pour déjouer les prédictions.