L'influence de Troy Tulowitzki sur Bo Bichette

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Maxime Lauzier

Publié le 11 septembre 2019 à 9h30

La carrière de Tulo est loin de s’être terminée à son avantage voire à la hauteur de son talent. La mémoire des partisans est courte et elle se rappellera plutôt de ses deux années remplies de blessures chez les Jays. Ainsi que de son nouveau départ qui n’a jamais décollé chez les Yankees.

Par contre, on oublie son talent. Sa carrière avant ces blessures. Les statistiques qu’il a compilées, mais surtout son influence.

Parce que Tulo, c’était le joueur que plusieurs des arrêt-courts en devenir regardaient afin de s’améliorer. Il était «le» standard que plusieurs voulaient atteindre. Que vous soyez d’accord ou pas, c’est la réalité et celle-ci touche Bo Bichette.

Bichette
Photo : Bluebird Banter

Le fils de l’autre

On s’entend, Bo Bichette a eu un bel exemple à la maison en termes baseball par son père Dante Bichette. Ce dernier a eu une carrière phénoménale de 14 ans et ce fut une belle opportunité pour son fil d’y vivre de belles expériences.

Mais Bo Bichette a aussi pu côtoyer les joueurs des Rockies en 2013 alors que son père y était entraîneur des frappeurs. C’est là que Bo a croisé Tulo.

« J’ai passé beaucoup de temps avec lui et c’est vraiment ce dernier avec Nolan Arenado qui m’ont aidé à changer mon mindset et comment je voulais approcher le baseball. La façon dont ils travaillent est extraordinaire. Je n’ai jamais vu personne être aussi concentré que Tulo lorsqu’il travaille. »

Alors, oui, plusieurs se rappelleront de Tulo pour ses blessures, mais avant tout il était un athlète professionnel avec une éthique de travail hors pair. Il est fait de porcelaine peut-être, mais, ça, ça n’a aucune influence sur l’éthique.

Éthique que Bo Bichette a adopté et qui s’avère payante pour lui présentement.

Il espère d’ailleurs faire comme Tulowitzki et Nolan Arenado un jour. C’est-à-dire obtenir un quelconque titre pour sa défensive. Tulo a deux Gants dorés en carrière et Arenado en a six.

Entre vous et moi, je le vois très bien y arriver.

Alors, blessure ou pas, fin de carrière peu satisfaisante ou non, il ne faut jamais sous-estimer l’influence d’un joueur et de son éthique de travail.

Source : Sportsnet

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