L'étrangeté des Mets expliquée en un tweet

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Maxime Lauzier

Publié le 1 juillet 2019 à 7h00

Au Canada, le 1er juillet est synonyme de fête, celle de la Fête du pays. Au Québec, c’est aussi la «fête» nationale du déménagement. À New York chez les Mets? C’est le Bobby Bonilla Day!

Une journée qui rappel chaque année que l’étrangeté, la gestion broche à foin des Mets ne date pas d’aujourd’hui, mais bien d’hier… et depuis bien longtemps.

D’ailleurs, si vous désirez en apprendre plus sur ce contrat, je vous propose cet article.

https://passionmlb.test/2017/02/contrat-de-bobby-bonilla-nuls/

En gros, les Mets ont manqué de fonds afin de faire le rachat complet du contrat de Bobby Bonilla, après avoir investi avec Bernie Madoff. Ils ont dont décidé de racheter son contrat, mais au lieu de lui donner 5,9 millions $ tout de suite, les Mets lui donnent plutôt 1,19 million$ chaque 1er juillet depuis 2011, et ce, jusqu’en 2035. Ayoye.

Donc au lieu de donner 5,9 millions $ one shot, Bonilla recevra au final près de 45 millions $. Hummm…

https://twitter.com/JonHeyman/status/1145649431460626432

Ils leur restent un total de 25 paiements pour régler cette dette d’un fiasco. Parce que si ce « règlement/contra » est un fiasco en soit, son passage chez les Mets l’était tout autant. Non productif, maux répétitifs, niaisage dans le dugout, bref, c’est une époque à oublier.

Remarquez que les Mets ne le voient peut-être pas ainsi. De leur côté, faute d’argent, payer une dette complète leur aurait fait très mal. De plus, ils se sont rendus en finale de la Série mondiale l’année suivante.

Sauf que dans mon livre à moi, il me semble que c’est cher payé. Ce tweet de Jon Heyman rappelle à quel point l’organisation des Mets a toujours été gérée de façon discutable et que ça ne date pas d’aujourd’hui.

Tant que cette formation sera dans les mains des mêmes propriétaires, je doute que nous assistions à un quelconque changement.

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