Les Red Sox et les Cubs sont critiqués pour leur gestion de la taxe de luxe

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Maxime Lauzier

Publié le 5 mars 2020 à 3h00

Chaque marché a ses avantages et ses inconvénients. Une équipe de gros marché, par exemple, peut se permettre de dépenser plus afin d’attirer les plus gros joueurs de la MLB chez eux.

C’est ce qu’on fait les Yankees et les Dodgers, qui ont mis la main sur Gerrit Cole, Mookie Betts et David Price au cours de l’hiver.

Ceci dit, ce n’est pas le cas des deux autres équipes qui complètent fort probablement le top-4 des équipes de gros marché de la ligue : les Red Sox et les Cubs. Ces deux formations-là ont eu comme objectif avoué de couper dans le gras, ce qui a fait en sorte qu’ils n’ont pas eu les moyens de se permettre certaines acquisitions faciles.

Par exemple? On se souviendra que Steve Cishek, qui a signé à rabais chez les White Sox, voulait absolument jouer à Boston. Il n’aura toutefois pas été en mesure de signer là-bas compte tenu du fait que les Sox ne pouvaient pas payer les six millions de dollars garantis sur son entente.

https://twitter.com/passion_mlb/status/1211633562363015175

Et on ne parle même pas du départ de Mookie Betts pour les Sox, qui a évidemment quitté pour des raisons monétaires.

Chez les Cubs, c’est encore pire. Pedro Strop est un releveur qui était important depuis plusieurs années et il a avoué vouloir revenir dans le giron de l’équipe en vue de la saison 2020. Il dit avoir négocié fort, mais que les Cubs ne pouvaient pas le payer.

Il a signé chez les Reds et il gagnera un salaire de base de moins de deux millions de dollars.

Deux millions de dollars.

https://twitter.com/mlbtraderumors/status/1235418902445715457

Et les Cubs ne pouvaient pas se payer ça? Voilà une autre preuve que le propriétaire de l’équipe est cheap.

Indépendamment de tout le reste, les partisans étaient déjà fâchés de voir leurs favoris ne pas vouloir sortir le chéquier quand ils en sont capables. Toutefois, ce qui est la goutte qui fait déborder le vase est la signature de Christian Yelich chez les Brewers.

Comment une équipe de petit marché (pas nécessairement plus gros que Montréal ne pouvait l’être, on va se le dire) a-t-elle pu se permettre de trouver une solution pour garder sa vedette à coup de 200 millions de dollars quand leurs rivaux de division de Chicago n’ont pas été en mesure de signer un releveur efficace à 1 % du prix de Yelich?

Voilà ce qui fait monter la grogne che les partisans des Sox et des Cubs… et force est d’admettre qu’ils n’ont pas tort.

10e manche

  • Empêcher l’accès à la salle vidéo durant les matchs est une mesure drastique selon Zack Britton.
https://twitter.com/theScoreMLB/status/1235401660668633088

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