Beaucoup de joueurs vedettes ont patrouillé le champ gauche. Plusieurs d’entre eux ont été développé dans l’organisation des Expos. Quatre de mon top cinq ont eu ce privilège. Montréal a toujours été une pépinière pour produire d’excellents voltigeurs. Voici maintenant mon top cinq des meilleurs voltigeurs de la franchise des Expos/Nats.
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Mon premier choix a fait son entrée au Temple de la renommée à Cooperstown en 2017 et a joué pendant 13 saisons à Montréal, j’ai nommé Tim « ROCK » Raines. Quel joueur de balle! Un joueur électrisant comme il ne s’en fait plus de nos jours. Il pouvait occasionnellement frapper la longue balle. Raines était un coureur extrêmement rapide et intimidant et il était ambidextre. Lorsque Rock atteignait les sentiers, on savait que quelque chose allait se produire et nous étions sur le bout de notre siège. Rock a été sans contredit le meilleur voltigeur de gauche que nous ayons eu à Montréal. Je vous partage ses statistiques. Il a amassé une moyenne de .301, frappé 1622 coups sûrs, 281 coups de deux buts, 82 triples et 96 circuits. Il a aussi produit 556 points. Par contre, ce qui est le plus impressionnant, c’est son nombre de buts volés qui s’élève à 635. Sa moyenne de réussite s’élève elle à 81 %. Il n’a commis que 29 erreurs en carrière avec les Expos dans la gauche. Il a remporté le championnat des frappeurs en 1986 avec une moyenne de .334. Aussi il a gagné un Bâton d’argent la même année comme meilleur voltigeur de gauche offensif de la ligue. Il a remporté le championnat pour les buts volés quatre saisons consécutives soit de 1981 à 1984. Son plus haut total a été de 90 en 1983. Il n’a pas « VOLÉ » sa place au Temple de la renommée.
Mon deuxième choix est Moises Alou. Alou est arrivé avec les Expos en provenance des Pirates de Pittsburgh. Il avait eu une grave blessure à l’épaule et les Pirates ne croyaient plus en lui. C’est alors que l’état major des Expos a réalisé l’exploit de l’amené à Montréal. Il a eu l’opportunité de jouer sous les ordres de son paternel Felipe. Alou était un joueur intense et se donnait corps et âme sur le terrain. Il frappait mains nues et tenait son bâton avec son petit doigt sur le pommeau. Alou avait tous les outils pour être un bon voltigeur : un bon bras, l’intelligence et la rapidité. Il n’a commis que 15 erreurs dans la gauche durant son séjour de six ans à Monréal. Il a cumulé d’excellentes stats comme en font foi sa moyenne de .292, ses 626 coups sûrs dont 138 doubles, 16 triples et 89 circuits. Il a aussi produit 373 points. Alou était notre voltigeur de gauche avec la grande équipe de 1994 .
Mon troisième choix est Warren Cromartie. « Cro » a été immortalisé en arborant le drapeau Canadien lorsque les Expos avait remporté le championnat de division face aux Mets. C’est encore tout frais dans ma mémoire. « Cro » était un des artisans de cette grande équipe de 1981. Il a évolué pendant neuf ans à Montréal et a toujours été en amour avec elle. Sa première épouse étant même une Québécoise. Cet amour, il le partage encore, lui qui a démarré le projet pour le retour des Expos. Sur le plan de sa carrière, il n’était pas un grand voltigeur défensif, mais il faisait le travail. Il laissait plutôt parler son bâton. Cro a frappé pour une moyenne de .280, frappé 1063 coups sûrs, 222 doubles, 30 triples et 61 circuits. Il a produit 391 points. Cro était un leader extrêmement vocal tant sur le terrain que dans le vestiaire. Il était le grand ami de Gary Carter. Cro a marqué l’histoire des Expos et continue toujours de le faire aujourd’hui.
Mon numéro quatre est Brad Wilkerson. Brad a été lui aussi un de mes joueurs préférés . J’aimais sa combativité et son amour les partisans de Montréal. Il a passé cinq saisons dans l’organisation, dont quatre ici. On se souviendra de l’image de lui et Claude Raymond pleurant la fin des Expos à Montréal. Il a commis 10 erreurs seulement dans la gauche. Il était un excellent frappeur gaucher. Il a ramené une moyenne de .256, 580 coups sûrs, 149 doubles, 83 circuits et 265 points produits. Un bon leader durant les dernières années de nos Expos.
Mon cinquième choix est Rondell White. « Rondelle » comme il était surnommé par les partisans des Expos, a évolué ici pendant huit saisons. Un excellent voltigeur (très rapide), il a aussi patrouillé le champ centre, mais j’ai décidé de le mettre dans mes choix à gauche. Très agressif comme voltigeur, il est tombé au pied de la clôture sur la piste d’avertissement et s’était rupturé la rate. Très courageux notre « Rondelle ». Il avait un excellent coup de bâton comme le démontre sa moyenne de .293. Il a frappé 808 coups sûrs, 165 doubles, 23 triples et 101 circuits en produisant 384 points. Un autre excellent jeune voltigeur produit par les Expos.
Mentions honorables
Henry Rodriguez : « Oh Henry » a été un bon voltigeur pour les Expos. Il a été un joueur extrêmement populaire au sein des partisans. Qui ne se souvient pas du fameux lancer de la barre de chocolat sur le terrain lors d’un coup de circuit? Il a frappé 63 circuits et produit 194 points durant son séjour de quatre ans avec les Expos.
Cliff Floyd : il fait ma liste comme voltigeur et non comme joueur de premier but. Floyd a joué pour les Expos pendant cinq ans. Il a débuté sa carrière très jeune à l’âge de 20 ans seulement. Il a connu sa meilleure saison en 1994 avec .281 de moyenne en jouant comme voltigeur et premier but.
Jayson Werth : il a joué pour les Nats pendant sept ans. Il avait signé un très lucratif contrat en provenance de Philadelphie. Il a frappé pour .263 avec 109 circuits.
Mack Jones : il a été le premier en 1969. Les estrades populaires avait été baptisé Jonesville en son honneur. Il a joué trois saisons à Montréal, frappant 39 circuits.
