Pour le moment, les dirigeants du baseball majeur et les représentants de l’Association des joueurs gardent tous les voies de communication ouvertes et c’est de bonne augure pour la suite des choses.
Considérant que tout le monde souhaite le mieux tout en envisageant le pire, il est même possible que la saison 2020 soit tout simplement annulée.
Le fait que les canaux de communication demeurent fluides entre les deux parties facilitera une reprise rapide des activités le moment venu, mais pourra éviter aussi tout conflit potentiel en lien avec une foule de sujets tels les pertes de revenu et le respect des différentes clauses de la convention collective en force en ce moment.
L’ensemble des propriétaires veulent profiter d’un calendrier complet mais, dans le meilleur des cas, la date du 10 mai est toujours envisagée pour entendre le fameux Play Ball d’ouverture.
Aussi, il est convenu et su de tous que les compagnies d’assurance ne couvrent pas les pertes de revenu en lien avec un tel événement planétaire. Mardi, l’Association des joueurs a reçu les principales préoccupations des propriétaires, qui se situent principalement au chapitre des pertes monétaires et du manque de liquidité dans les coffres de plusieurs d’entre eux.
Tout est relatif
Le fait que la saison pourrait débuter dans des stades vides occasionne une crainte supplémentaire aux proprios.
Tous gardent en tête que les problèmes occasionnés par la crise de la COVID-19 sur la planète baseball doivent être placés dans un contexte mondial et vu avec une lunette bien petite.
Concernant les salaires que les équipes doivent verser aux joueurs, une clause de la présente convention de travail permettrait au commissaire Manfred de retenir les chèques de paye en cas de crise d’urgence nationale. Crise qu’a déclaré le président Trump dès vendredi dernier. Le sujet est abordé, mais personne n’ose imaginer cette situation extrême.
Bref, plusieurs sujets sont abordés dans le cadre des discussions et personne ne veut partir en guerre en ces temps de crise ayant comme mot d’ordre la solidarité.
