Les douze travaux de Chaim Bloom

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Maxime Lauzier

Publié le 11 avril 2020 à 4h30

Depuis son arrivée à Boston, le nouveau grand manitou des Red Sox est un homme fort occupé. À 37 ans, Chaim Bloom ne semble pas avoir peur de la turbulence créée par ses décisions.

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En ce moment, celui qui a fait sa marque à Tampa Bay en créant une équipe aspirante à partir de très peu de chose fait face à la crise de la COVID-19 comme tous ses collègues des Majeures. Il en profite pour prendre du recul afin de mieux préparer son équipe face à l’adversité.

Cependant, les derniers mois n’ont pas été reposants pour Bloom, qui a eu à forcer la transition entre Alex Cora (lié au scandale des Astros) et Ron Roenicke au poste de gérant de l’équipe. Il doit aussi se servir de son expérience afin de naviguer sur une mer agitée en fonction des allégations de tricherie entourant les Red Sox et il doit se creuser la tête afin de solutionner une faiblesse au sein même de sa rotation de lanceurs partants.

Récemment, il a annoncé que l’as de cette rotation, Chris Sale, a dû subir une intervention de type Tommy John au coude gauche et devra manquer une période de temps significative.

J’oubliais, comme si ce n’était pas assez, Bloom s’est mis une bonne partie de la base de partisans de l’équipe à dos en envoyant Mookie Betts aux Dodgers.

Il devra évaluer l’état de situation qui prévaut au sein du système des ligues mineures des Sox et tenter de l’améliorer comme il l’a si bien fait avec les Rays. De plus, il devra peut-être devoir sacrifier un autre gros nom de sa formation afin d’améliorer l’avenir de celle-ci. Le nom de Jackie Bradley Jr. est souvent mentionné.

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Le nouveau patron des Red Sox doit vivre ses nouvelles fonctions comme une succession de tests envers les membres de son personnel ainsi que les gens de la Nouvelle-Angleterre.

Une saine pression

La pression ne se compare en rien à celle vécue en Floride dans l’environnement des Rays. À Boston, l’équipe doit viser la tête à chaque saison.

Cependant, Bloom se dit chanceux de pouvoir compter sur une organisation de grande qualité qui l’aidera à passer à travers les tempêtes et ainsi lui permettre d’établir son style de gestion. Bien qu’il se soit entouré de quelques collègues débarqués aussi de Tampa Bay, il se heureux de travailler de pair avec les gens déjà en place.

Il lui a été très difficile de faire une croix sur quinze années à construire une franchise plus que respectable sur le terrain, mais les défis qui s’offrent à lui à Boston sont à la hauteur de sa motivation et de son désir de vaincre.

Il mentionne que de pouvoir diriger les destinées d’une franchise avec autant d’histoire faisait partie d’un cheminement rêvé. Le stress relié au travail est considérable mais les succès potentiels sont d’autant plus grands et satisfaisants.

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