La situation contractuelle de Dave Roberts pourrait devenir une distraction

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Maxime Trudeau

Publié le 25 octobre 2021 à 7h30

Qu’est-ce que l’avenir peut bien réserver à Dave Roberts, l’homme à la barre des Dodgers de Los Angeles depuis maintenant six saisons? Il est légitime de poser la question, car le gérant de la formation qui vient tout juste de baisser pavillon face aux Braves d’Atlanta en série de championnat en sera, en 2022, à la dernière année de son contrat.

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Prolongation de contrat ou non, telle est la question!

Il est toujours un brin inconfortable pour un haut dirigeant sportif de régner avec seulement une année de contrat en poche. Je ne pense rien vous apprendre ici. Que l’on veuille ou non, cela vient diluer un peu son autorité et, à la limite même, diminuer sa crédibilité. Pour un joueur c’est autre chose, mais pour un dirigeant, appelons un chat un chat, c’est une distraction. Non seulement pour l’homme ou la femme en question, mais aussi l’équipe de manière générale. 

Pas besoin d’aller bien loin pour vous donner un exemple. Nous n’avons qu’à penser aux Canadiens de Montréal et à la situation contractuelle du directeur général Marc Bergevin, qui fait énormément jaser et couler autant d’encre.

Bref, dans le cas de Roberts, ce dernier n’a toujours pas entamé de discussions avec ses patrons quant à une éventuelle prolongation de contrat. Dans les faits, l’équipe vient à peine de terminer sa saison et l’heure est plutôt au bilan qu’à tout le reste. Cependant, une chose est certaine, plus le dossier traînera en longueur, plus ça deviendra épineux.

Malgré toute cette incertitude, l’ancien joueur des Majeures lui-même compte bien être présent dans l’abri des siens l’an prochain et honorer son contrat. Plus encore, l’homme de 49 ans aime son travail et aimerait prolonger son séjour dans la Cité des anges. Il ne se voit pas diriger ailleurs et là-dessus, on peut le comprendre, car il y a pire ville américaine et équipe que celle des Dodgers de Los Angeles!

Ne pas faire unanimité

Malgré ses succès cumulés lors des six dernières campagnes, le bilan de Dave Roberts demeure mitigé, disons-le ainsi. Certes, il a conduit les siens vers les plus hauts sommets la saison dernière. Par contre, il y aura toujours ce petit astérisque d’une saison de 60 rencontres et d’un format éliminatoire adapté en conséquence à côté de ce sacre.

On lui reproche aussi son incapacité à transposer les succès en saison régulière de ses ouailles lorsque vient le temps de disputer la vraie saison. Aux commandes d’une formation paqueté de superstars, à la masse salariale quasi infinie, on s’attend toujours à une Série mondiale, rien de moins. Mais bon!

Aussi, sa plus grande critique vient fort probablement dans sa gestion de son personnel de lanceurs, surtout lors des joutes d’octobre. Malgré l’élite de la profession à sa disposition à chaque automne, ses décisions semblent toujours contestées.

Enfin, les Dodgers auront fort probablement un visage bien différent en 2022 avec tous leurs joueurs qui en viennent à l’autonomie. Or, peut-être que dans un avenir plus proche qu’on le pense, celui de leur gérant aussi le sera, différent. 

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