Stephen Strasburg et Gerrit Cole sont présentement, sans l’ombre d’un doute, les deux meilleurs artilleurs disponibles sur le marché des transactions. Si Gerrit Cole est perçu comme le gros trophée sur lequel les équipes veulent mettre la main, Strasburg n’est pas en reste. L’artilleur des Nationals, même s’il semble deuxième, est très convoité.
On peut toutefois se demander s’il n’est pas deuxième en raison de son état de santé. Après tout, l’artilleur a connu son lot de malchance au cours de sa carrière, lui qui était promis au plus bel avenir du monde au moment où les Nationals l’ont choisi au 1er rang en 2009.
Toutefois, une opération Tommy John subie en 2010 a marqué le début de nombreuses blessures pour le lanceur. Est-ce qu’il s’agit d’un aspect qui pourrait repousser les équipes?
Selon Ken Rosenthal, la réponse est non.
Ce qu’il faut savoir, c’est que toutes les équipes qui investissent de l’argent sur un lanceur prennent le risque qu’il se blesse. Même si l’ancien des Nationals est un habitué des petits bobos, une opération Tommy n’est plus vraiment dans les plans puisqu’un lanceur en subit rarement deux au cours d’une carrière – surtout quand la première, subie neuf ans plus tôt, a clairement fonctionné.
Pour le reste, comme le souligne son agent Scott Boras, les chances de le voir recevoir une balle en pleine tronche ne sont pas plus élevées pour lui que pour un autre lanceur. Et dites-vous que si Boras a utilisé sa clause, c’est parce qu’il croit avoir les éléments pour signer un gros contrat…
Les équipes peuvent donc le signer en paix? Selon ce qui circule, oui.
