La résilience de Russell Martin

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Maxime Lauzier

Publié le 23 septembre 2018 à 9h00

Russell Martin, l’un des préférés des amateurs de balle québécois est sur la touche. Non pas à cause d’une blessure, mais par décision… de l’équipe. John Gibbons, qui en est à ses derniers milles avec l’organisation, a décidé de donner le dernier mois de la saison off à son vétéran. Ainsi, il laisse la place aux jeunes qui poussent derrière.

C’est une des raisons pourquoi Curtis Granderson a été échangé et que d’autres vétérans ont moins de temps sur le terrain. Ç’a du sens avec la présence saison, mais aussi avec la campagne que Russell Martin a eu.

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Le compétiteur

Russell Martin est un grand compétiteur. Il aime gagner et il déteste perdre. Le joueur veut aider son équipe coûte que coûte. Toutefois, ça veut aussi dire accepter ce genre de décision. Parce qu’à maintenant 35 ans, Martin a de l’expérience derrière la cravate. Il n’est plus le jeunot qui serait en colère. Bien sûr, le vétéran aimerait bien être sur le terrain, mais il comprend. Il comprend où en est son équipe et où il en est lui, en tant que joueur.

Au contraire de Troy Tulowitzki qui ne semble pas accepter que ses meilleures années soient derrière lui et qui veut absolument terminer sa carrière en tant qu’arrêt-court numéro un – à Toronto où ailleurs -, Russell Martin fait preuve d’ouverture.

Le résilient

En fait, il fait preuve de résilience. Il s’est résolu à faire en sorte que sa dernière année de contrat au coût de 20 millions de dollars soit la moins pénible possible pour tous les gens concernés. Cela inclut lui-même, la direction et les jeunes qu’il côtoie au quotidien. La preuve? Russell Martin est prêt à bouger au 3e but lorsqu’on lui demande comme il l’a prouvé cette saison. Le hic, c’est qu’en 2019, il sera plus difficile de le faire lorsque la sensation Vladimir Guerrero Junior y sera. Le champ? Peut-être bien.

Photo: Torontostar.com

Martin le sait. Il n’a pas d’excuse, il aurait du mieux jouer. Le receveur le dit d’emblée, il n’est plus au même niveau que précédemment, mais il sait qu’il est capable de mieux que ça. Le joueur ne veut pas tomber dans le doute et veut se montrer versatile. Versatile pour rester le plus longtemps possible dans la game.

Avec le temps et cette volonté de bien faire, Russell Martin deviendra de plus en plus un vétéran, un joueur de banc, un joueur d’utilité. Du moins à Toronto. Même si ses meilleures années sont derrière lui, Russell Martin reste un bon joueur qui peut s’avérer utile et il se pourrait bien que les Jays décident de l’échanger quelque part en 2019.

Mais d’ici là, Russell se dit confiant et se montre tout à fait résilient face à sa situation.

Source : Sportsnet

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