À Toronto, la place est aux jeunes. Que ce soit sur le monticule (Trent Thornton, Jacob Waguespack, Anthony Kay, T.J. Zeuch ou même Justin Shafer et Elvis Luciano dans l’enclos) ou au bâton (vous les connaissez), il y a beaucoup de nombrils verts qui progressent.
Il faut cependant s’assurer de trouver un équilibre entre la présence des vétérans et le temps de jeu des jeunes. Sur le monticule, justement, les vétérans qui pourront guider la rotation seront peu nombreux en 2020. Clayton Richard est parti, Edwin Jackson – heureusement – aussi et des gars comme Clay Buchholz ne devraient pas être de retour après la présente saison.
Ce que cela veut dire, c’est que les gars nommés ci-haut, les Nate Pearson et les Ryan Borucki de ce monde auront besoin de vétérans pour les rassurer dans les moments les plus rough. Il faudra leur dire qu’ils ne sont pas les lâches des lâches, mais bien les toughs des toughs.
À moins de voir les Jays signer un vétéran sur le marché des agents libres, ce rôle sera principalement dans les mains de Matt Shoemaker. L’ancien des Angels, on s’en souviendra, avait impressionné à ses débuts dans la Ville-Reine à l’aide de solides performances.
Un vétéran qui aime la ville
Selon ce que Shi Davidi rapporte, les deux partis travailleraient peut-être sur une entente qui lui éviterait de passer par le processus d’arbitrage.
Cela le mettrait en confiance afin d’arriver prêt à aider les jeunes.
Le principal intéressé est d’ailleurs très intéressé à revenir en force dans le giron de l’équipe.
Man, je veux être ici. Je sens l’excitation, je vois le potentiel. C’est une belle ville et une belle organisation (…) je veux donc être ici à long terme. – Shoemaker
Comme le souligne le journaliste de Sportsnet, le vétéran de 32 ans se veut un bon mélange entre un lanceur qui peut aider les jeunes et qui peut vraiment aider sur le monticule.
En fait, s’il peut garder la santé et conserver des performances semblables à celle du mois d’avril 2019, le Cordonnier devrait être un atout pour les jeunes de Toronto.
