La balle est dans le camp des Blue Jays dans le dossier de Ken Giles

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Maxime Lauzier

Publié le 27 mai 2020 à 14h00

Il y a une dizaine de jours, mon collègue Marc-Olivier Cook rapportait que Ken Giles, le closer vedette des Blue Jays de Toronto, souhaitait rester à Toronto après la prochaine saison. Agent libre à la fin de la saison 2020, Giles s’est confié à Hazel Mae de Sportsnet.

Jusque-là, bonne nouvelle pour les Jays et leurs partisans, mais l’administration des Jays a-t-elle le même sentiment? Si oui, en ont-ils les moyens? Et si oui, en vaut-il la peine?

https://twitter.com/KeeganMatheson/status/1265729827639869440

Le garder ou pas?

Commençons par la question facile: oui, les Jays veulent garder Ken Giles à Toronto. Depuis son arrivée dans la Ville-Reine, le géant droitier a démontré beaucoup de talent et de constance. En 2018, il a sauvegardé 14 matchs (total de 26 pour la saison). En 2019, il a été encore plus époustouflant. Il a sauvegardé 23 matchs et maintenu une moyenne de 1.87.

Et en 2020, dans la saison simulée par Baseball Reference, il en déjà 13 (pour ce que ça vaut). Il pourrait peut-être un jour se retrouver dans le classement de l’ami Paul Leblanc.

https://twitter.com/passion_mlb/status/1262835632424042497

En ont-ils les moyens?

Les questions financières sont difficiles à répondre cette année, mais tentons de spéculer. À l’hiver 2019, un arbitre lui a accordé un salaire de 9.6 millions $. Comme agent libre, il resterait dans les mêmes eaux puisque des joueurs comparables comme Roberto Osuna et Jeurys Familia touchent tous les deux 10 millions de dollars par saison.

Les Jays n’ont pas une très grosse masse salariale présentement grâce à un nombre élevé de jeunes recrues gagnant toujours le salaire minimum. En attendant de devoir payer Vladimir Guerrero Jr. et Bo Bichette, pourquoi ne pas donner un peu de sous à Giles?

Ce dont ils n’ont pas les moyens est de le remplacer dans un marché de l’autonomie complètement fou ou par un échange rocambolesque qui briserait la stratégie de reconstruction.

Et à long terme?

Giles demeure l’un des closers d’élite des Majeures. Il a connu un certains nombres de péripéties par le passé, mais son arrivée à Toronto semble lui faire du bien. Comme l’indique Keegan Matheson de MLB.com, Giles est un leader au sein des Geais bleus.

Il a beaucoup de talent et est un closer beau, bon, et pas trop cher. Il s’est fait un nid au Canada et mérite d’y rester pour son propre bien et pour le bien des Blue Jays.

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