Ce mardi 22 octobre 2019 promet d’être une belle journée de baseball, une journée comme on les aime. Chers amis, aujourd’hui, c’est la grande finale qui débute, ni plus ni moins. L’affiche, vous la connaissez et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est alléchante. Houston contre Washington. Les Astros contre les Nationals. Le Texas contre D.C. Les ex-Colts .45 face aux ex-Expos. Les deux camps sont prêts pour ce dernier acte de la saison 2019.
Le spectacle promet d’être au rendez-vous.
Concerné par l’événement, ou pas?
Un événement tel qu’une Série mondiale ne laisse personne insensible. Je ne parle même pas de l’état dans lequel doivent être les partisans des Astros ou des Nats en ce jour si particulier pour eux. Les petits chanceux pourront vibrer sur chaque lancer et stresser à chaque coup de bâton de leurs joueurs favoris. Une chance que n’auront pas tous les partisans en ce jour de finale.
Car oui, même si c’est jour de finale, je me sens moyennement excité par l’événement. Si j’apprécie tout autant les ‘Stros que les Nats, j’aurais été dans un tout autre état si l’une de mes équipes avait été en finale, comme ce fût le cas en 2016 lors de l’affrontement Cubs-Indians.
Or, mes Indians ont raté le dernier mois de leur saison 2019 et n’ont pas été en mesure de rattraper les Twins du Minnesota. Résultat : ils sont restés à la porte des séries éliminatoires. Et que dire de mes Braves? Lamentablement atomisés à domicile lors du match le plus important de l’année face à une des équipes que j’aime le moins dans la Ligue, les Cardinals.
J’ai encore un goût amer en travers de la gorge, mais ça va passer. Une finale 2019 sans aucune de mes équipes, ça fout les boules. Ça aurait pu être pire. J’aurais pu être un partisan des Orioles ou des Marlins et trouver cette saison bien plate avant même qu’elle n’ait commencée.
C’est jour de finale. Je vais me contenter de regarder la Série mondiale dans la peau d’un amoureux du baseball.
Dans la peau d’un partisan
Quand vient le temps des séries, on veut que son équipe aille loin, que son équipe brille de mille feux. Si c’est pas le cas, on peut s’amuser à souhaiter que son pire ennemi perdre.
J’en connais qui ont été ô combien contents de voir les Yankees se faire sortir par les Astros en ALCS (n’est ce pas, Red Sox Nation?). C’est de bonne guerre, avouez, et tant que ça reste correct, on adore voir les deux camps se niaiser sur les réseaux sociaux ou entre collègues au travail.
Je rêvais de voir les Dogders et les Cards se faire éliminer, mon souhait a été exaucé. Ce qui est bien avec le fait d’être partisan, c’est qu’on trouve toujours matière à se satisfaire.
Ce soir, jour de finale, je n’aurai personne à détester, personne sur qui vibrer, juste du beau baseball à aimer entre deux belles équipes.
Scherzer, Strasburg, Soto, Rendon et compagnie d’un côté. Altuve, Cole, Verlander, Springer et toute la gang d’astronautes de l’autre, on va se régaler. La Série mondiale est un événement unique.
Que le meilleur gagne.
