Joe Maddon entrevoit 2020 avec sérénité

Actualité

Maxime Lauzier

Publié le 13 février 2020 à 15h30

À 66 ans, Joe Maddon retourne au sein de l’organisation qui l’a vu grandir.

De retour chez les Angels à titre de gérant, il se dit très serein à l’aube du camp d’entraînement.

Celui que l’on considère comme un électron libre au sein de sa confrérie revient sur les jours suivants sa séparation avec les Cubs.

https://twitter.com/ESPNChiCubs/status/1227245547876016134?fbclid=IwAR2Sbxu-_z4M18ISszWDSukPpfnYf-m3Q34LuFjnHjDz5t3XUpf4im9NP7I

Maddon a confié à Alden Gonzalez, journaliste à ESPN, que la décision prise par Theo Epstein était inévitable. Malgré le fait que les succès des Cubs sous sa gouverne furent remarquables, un changement d’air était l’unique solution pour l’homme ainsi que pour l’organisation de l’Illinois.

Un changement s’est opéré en 2018

Au cours de ses trois premières saisons dans la ville des vents, Maddon était clairement l’homme en charge, mais lors des deux dernières campagnes, des divergences d’opinion entre lui et Epstein ont fait surface.

Maddon affirme même qu’à compter de 2018, Epstein voulait tout changer des méthodes introduites par le gérant. Il ajoute que malgré tout, les relations entre les deux hommes sont demeurées cordiales et qu’il respecte toujours son ancien patron. Selon lui, être à la barre des Cubs durant 5 ans c’est l’équivalent de gérer 10 ans dans une autre ville, c’est très exigeant.

Gageons maintenant qu’un retour aux sources fera le plus grand bien à Maddon, et qu’il permettra aux Angels de retrouver le chemin de la respectabilité et l’espoir de pouvoir à nouveau survoler la division Ouest de l’Américaine.

Un retour aux sources

À la suite de l’annonce de sa fin d’emploi, quelques équipes ont immédiatement démontré de l’intérêt envers Maddon. Les Phillies, les Mets et les Padres étaient sur les rangs, mais il souhaitait premièrement rencontrer les dirigeants des Angels pour vérifier si la magie pouvait fonctionner à nouveau entre lui et son ancienne équipe qui venait tout juste de congédier Brad Ausmus.

L’histoire a donné raison à Maddon car il a paraphé une entente de trois ans évaluée à 12 M$. Il n’a jamais retourné l’appel des autres clubs intéressés car son seul choix s’avérait être les Angels.

La marche menant au succès sera haute car l’équipe vient de connaître une saison de 90 défaites et elle a manqué les séries pour une cinquième campagne consécutive. Des efforts ont porté sur les signatures de Gerrit Cole et de Zack Wheeler mais sans résultats. Maddon est tout de même à l’aise avec la signature d’Anthony Rendon et les ajouts de Julio Teheran et de Dylan Bundy à la rotation.

Il est conscient que malgré la présence du meilleur joueur des Majeures (Mike Trout), les Angels n’ont pas remporté un match en séries depuis maintenant huit ans.

Certes, il ne peut pas être associé aux récents insuccès des Angels ,mais il a tellement cette organisation à cœur qu’il a l’impression d’avoir souffert autant que les membres du personnel et les partisans de l’équipe.

Cet hiver, Maddon a médité, il a passé en revue ses années passées à Tampa Bay et à Chicago, mais il a surtout visualisé les succès à venir à Los Angeles. Questionné à savoir s’il se fixait des objectifs en prévision de la saison 2020, il a répondu qu’il est pour le moment concentré sur le moment présent.

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