Hier soir, Marcus Stroman était en furie. Après avoir lancé sept belles manches et avoir traité Mike Trout de meilleur joueur au monde, Charlie Montoyo l’a renvoyé sur le monticule pour lancer la huitième.
Cependant, après un tout petit simple inoffensif le long du troisième but – la balle n’était pas frappée avec puissance puisqu’elle a à peine percé l’avant-champ – Montoyo est venu l’enlever du match au profit de Tim Mayza. La relève a finalement accordé ce point quelques frappeurs plus tard.
Stroman, encore une fois, avait le sentiment de se faire enlever trop tôt du match. Il est allé s’asseoir sur le banc des siens sans sa casquette et son uniforme sur le dos… et donc, sans logo de son équipe sur lui. Il avait l’air particulièrement découragé, lui qui a subi une autre défaite à sa fiche malgré une belle sortie de qualité.
Questionné après le match par les médias sur toutes les rumeurs de transactions, Stroman n’a pas sorti la langue de bois.
Selon toute vraisemblance, je ne serai pas à Toronto à long terme puisque l’équipe ne semble pas vouloir s’engager.
Je commence à comprendre le côté business du sport. Je n’ai pas le contrôle sur ça.– Stroman
Il a aussi ouvertement avoué (sans surprise) que l’ambiance des défaites successives n’était pas agréable.
Pas au courant
Ce qui le chicote, c’est de devoir travailler dans l’incertitude. Stroman ne sait pas trop la direction prise par Ross Atkins et son groupe et cela le force à devoir toujours tenter de repousser les 1001 rumeurs qu’il entend, comme vous et moi, partout sur les réseaux sociaux.
Stroman a toujours apprécié la ville de Toronto et sa vie au Canada. Cependant, l’organisation des Jays et lui semblent avoir des différents irréparables… un peu comme Clint Frazier avec les Yankees, qui a d’ailleurs été repêché par les Indians alors que Mark Shapiro contrôlait les opérations baseball à Cleveland.
Je dis ça de même.
