On le sait, J.D. Martinez des Red Sox de Boston est un fier compétiteur. Il est souvent le premier au stade et le dernier parti pour étudier son élan encore et encore et pour trouver comment il peut s’améliorer.
Il est tellement compétitif que, selon lui, les équipes les moins performantes du circuit Manfred devraient être punies pour leur médiocrité et non récompensées.
Un plancher salarial?
En entrevue à WEEI, le réseau radio des Red Sox, le frappeur de choix a accusé les équipes perdantes d’être responsables de la baisse de popularité du sport. Pour les empêcher d’exister, il faudrait selon lui que la nouvelle convention collective établisse non pas un plafond salarial, comme on voit dans les autres circuits professionnels, mais un « plancher salarial. »
Le système est simple : si une équipe dépense moins que la limite permise, elle est pénalisée. Et il avait un très bon exemple pour prouver son point:
Et tout à coup, les Marlins ne peuvent plus échanger tous leurs voltigeurs. Maintenant, vous devez garder des joueurs pertinents et ça vous force à rester pertinent.
– JD Martinez
L’entente de travail, une menace pour les agents libres
J.D. ajoute aussi que l’actuelle entente de travail du baseball majeur nuit plus au sport qu’autre chose. La taxe de luxe est responsable des problèmes du marché des agents libres, car elle empêche les équipes de dépenser comme elles veulent. Les équipes ne signent plus de joueurs autonomes, car ils sont liés à des choix compensatoires au repêchage. L’accord les encourage littéralement à la médiocrité.
Les propos de Martinez contre le système d’autonomie ne devraient surprendre personne. On rappellera qu’en 2018, Martinez avait dû attendre jusqu’au camp printanier avant de se trouver un emploi, et ce, à un salaire bien inférieur à celui demandé initialement.
Source : The Score