Les Expos, ça fait jaser. Énormément et tant mieux. Montréal est plus que jamais dans le feu de l’action et on aime ça. Un des membres du groupe de Stephen Bronfman était de passage hier soir à RDI Économie afin de discuter de plusieurs sujets… dont celui des Expos.
Mitch Garber a tenu certaines opinions concernant le dossier sans trop s’avancer sur celui-ci. Disons qu’il a bien joué le jeu.
Montréal: la numéro 1
Selon Mitch Garber, Montréal est présentement en première position pour ce qui concerne toute possibilité de déménagement. Donc, si les Rays de Tampa Bay finissent par déménager, cette équipe aboutirait dans la métropole.
De son propre aveu, il ne faut pas souhaiter aux partisans de Tampa Bay de perdre leur formation, mais si la situation en venait jusque là et que le déménagement était nécessaire, c’est ce qui se passerait. D’ailleurs, à ce propos, Garber a affirmé que la situation des Rays serait résolue d’ici trois ans maximum. On l’espère, parce que ça branle dans le manche…
Ajoutant que si le retour des Expos devait passer par une expansion, celle-ci devrait arriver entre 3 et 5 ans — donc quand le dossier des Rays sera réglé. Ces informations concordent tout à fait avec le 2021 avancé, voire 2022.
Une garde partagée?
Un dossier solide avancé par La Presse dont on vous parlait ici faisait part d’une possibilité de garde partagée des Rays entre Tampa Bay et Montréal. Ce qui a fait largement débat. À titre personnel, Mitch Garber croit que ce n’est pas «si sérieux, mais que tout est possible». Toutefois, il ne peut pas passer de commentaires sur ce dossier.
Il a toutefois commenté l’histoire concernant le Bassin Peel.
Bronfman ne veut pas avoir une équipe, mais pas de stade.
Admettons le retour précipité d’une formation, Bronfman pourra assurément utiliser le stade en attendant la construction d’un nouveau. Toutefois, il veut s’éviter d’être à la recherche d’un terrain à ce moment-là, ce qui ralentirait assurément le processus.
Des subventions?
Impossible pour RDI économie de ne pas questionner Mitch Garber sur le financement public. Est-ce que le groupe désire du financement public? Garber a stipulé que ce n’était pas le cas. Si jamais il y avait des subventions gouvernementales d’impliquées, c’est qu’il y aurait des bonnes raisons et un rendement économique positif à la société garanti. En ce moment, Garber affirme que le groupe n’est pas du tout là-dedans et fait cavalier seul financièrement.
Vous pouvez voir l’entrevue complète ici.
